Aller au contenu principal

Accompagner les initiatives

Le 16 octobre en visioconférence, les acteurs du territoire Aubrac-Carladez-Viadène vont trouver les moyens de valoriser ensemble leurs productions d’excellence par la conquête de marchés extérieurs. Rencontre avec l’un des porteurs de projet, Nicolas Mairiniac, futur pisciculteur sur le barrage de Sarrans.

Le 16 octobre en visioconférence, les acteurs du territoire Aubrac-Carladez-Viadène vont trouver les moyens de valoriser ensemble leurs productions d’excellence par la conquête de marchés extérieurs. Rencontre avec l’un des porteurs de projet, Nicolas Mairiniac, futur pisciculteur sur le barrage de Sarrans.
Le 16 octobre en visioconférence, les acteurs du territoire Aubrac-Carladez-Viadène vont trouver les moyens de valoriser ensemble leurs productions d’excellence par la conquête de marchés extérieurs. Rencontre avec l’un des porteurs de projet, Nicolas Mairiniac, futur pisciculteur sur le barrage de Sarrans.
© Nancy Sagnet/Illustration

Ingénieur agronome de formation, Nicolas Mairiniac a choisi de revenir sur l’Aubrac, son pays d’origine pour installer son activité de pisciculture. Sur le barrage hydroélectrique de Sarrans plus exactement. « Je suis issu de ce territoire, j’ai envie d’y vivre, d’y entreprendre », avance simplement l’entrepreneur. À 33 ans après plusieurs missions au sein de chambres d’agriculture, jusqu’à Saint Pierre et Miquelon, il avait envie de revenir aux sources. « J’ai choisi la pisciculture parce que je pense qu’il y a une place à prendre sur ce segment, peu développé sur notre territoire. Le produit s’intégrerait parfaitement au panier de l’Aubrac ! », argumente-t-il. « Et puis nous avons aussi une bonne qualité de l’eau, un argument de poids dans la notoriété des produits à venir ». Pour ajouter une corde à son arc, Nicolas Mairiniac veut lancer son élevage de truites sous le label AB, puis, plus tard, la transformation de produits à base de poissons.
Pour mener à bien son projet, le jeune entrepreneur a pu compter sur les soutiens locaux dont la Communauté de communes Aubrac Carladez Viadène. « Les élus comme l’équipe administrative m’ont accompagné sur la réglementation, car la charge administrative est lourde, d’autant plus dans ce type de projet atypique », explique Nicolas Mairiniac. Il envisage en effet de créer une structure flottante sur le barrage pour installer son élevage, installation qui nécessite diverses autorisations en termes de sécurisation, d’environnement… « J’ai simplement présenté mon projet aux élus de la Communauté de communes qui ont compris ma philosophie, ma motivation : je veux créer une entreprise à taille humaine sur mon territoire qui participera à la vitrine des produits de qualité de l’Aubrac, sera créatrice de valeur et, je l’espère, d’emplois locaux », avance Nicolas Mairiniac. La collectivité a donc accompagné ce jeune entrepreneur pour financer ses études de faisabilité mais aussi pour le représenter dans ses démarches administratives.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

nombreuses personnes autour d'un robot de traite.
Robot et pâturage : mission possible !

Le robot de traite ne rime pas forcément avec stabulation intégrale. À Vic-sur-Cère, éleveurs et techniciens ont partagé…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière