31e édition réussie pour la transhumance au col de Bonnecombe
Dimanche 28 mai, les visiteurs se sont pressés nombreux au col de Bonnecombe pour fêter la traditionnelle fête de la transhumance dans les formes.
Sous un soleil perçant, touristes et locaux se sont rassemblés dans une ambiance festive pour accueillir comme il se doit les Aubrac montant en estives de quatre exploitations : le troupeau Masson des Salces, le troupeau de la famille Pignol au Brouillet, celui du Gaec Rodier-Sartres de Nobloux et le troupeau Gély (Gaec de l'Ajuel) de la Fabriguette. Les premières arrivées, sous un tonnerre d'applaudissement et autant de flashs, décorées de fleurs, ont été celles de la famille Masson, qui s'est installée aux Salces après un changement de vie complet en 2020. Dans une précédente vie, Sébastien Masson était ingénieur informaticien. Ils ont rejoint la transhumance l'an dernier et c'est donc leur seconde montée en estive aux côtés des autres éleveurs.
La famille Pignol, pour sa part, participe chaque année à cette fête depuis son lancement en 1993. Et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, puisque la ferme familiale continue de passer de génération en génération. Quant au Gaec Rodier-Sartre, dont les productions variées sont bien connues de nos lecteurs, participer à cette transhumance est l'occasion de « valoriser et promouvoir les produits de la ferme Lozère ; la transhumance est une date clé que nous n'imaginons pas manquer ». Un sentiment partagé par tous, et notamment par la famille Gély, qui apprécie cette fête car ils sont « heureux de faire découvrir » leur petit coin d'Aubrac.
Ce dimanche 28 mai, la fête a été réussie puisque près de mille repas ont été servis, et toutes les demandes n'ont pas pu être satisfaites. Mais le marché de producteurs locaux a fait de nombreux heureux pour composer les pique-niques du midi.