22 ans et déjà à la tête d’une exploitation
Installée depuis le 1er janvier dernier à Moissac-Vallée-Française, Manon Moorleghem n’était pourtant pas destinée à vivre dans les Cévennes. Portrait de cette jeune femme qui est tombée amoureuse des lieux.
![Manon Moorleghem vend sa production à la Fromagerie des Cévennes.](https://medias.reussir.fr/pamac/styles/normal_size/azblob/2024-01/reveil-lozere_2GYTJT1W1_web.jpg.webp?itok=graI2j59)
Originaire de l’Île-de-France, Manon Moorleghem a récemment repris une exploitation caprine sur la commune de Moissac-Vallée-Française. Un choix mûrement réfléchit pour cette jeune femme, qui s’occupe d’un troupeau de 120 chèvres à la traite. « C’est au cours de mon Bac STAV, lors d’un de mes stages que j’ai découvert le monde caprin, explique l’intéressée. D’où je viens, en Seine-et-Marne, la production est plutôt orientée vers l’élevage bovin mais lors de ce stage j’ai découvert les chèvres et cela m’a beaucoup plu. » Après un BTS Acse tourné vers les bovins, la jeune femme prend alors la décision de s’orienter définitivement vers les caprins. « C’est au cours de ce BTS que je me suis vraiment rendu compte que l’élevage bovin m’attirait moins », continue-t-elle. Un choix qui a conduit Manon Moorleghem dans les Cévennes et plus particulièrement dans la Vallée française. « Je connaissais déjà le coin, confie l’agricultrice. Avec mes parents nous venions souvent en vacances dans les Cévennes. Et puis le stage caprin que j’avais fait lors de mon Bac n’était pas loin d’ici, dans le Gard. Du coup, je me suis naturellement rapprochée de cette région qui se prête si bien à l’élevage caprin. Et puis, le déclic est venu un jour. J’ai lu un article sur une exploitation de Moissac-Vallée-Française. Je suis passée voir et cela m’a tout de suite plu. »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1485, du 22 novembre 2018, en page 5.