FRSEA
2024, année d’échéances
Retour sur les actions de fin d’année 2023 et perspectives de combats à mener pour l’année à venir. Les élus syndicaux ont joué carte sur table avec Christophe Chambon, le secrétaire général adjoint de la FNSEA, venu les rencontrer à l’occasion du premier conseil d’administration de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes.
Retour sur les actions de fin d’année 2023 et perspectives de combats à mener pour l’année à venir. Les élus syndicaux ont joué carte sur table avec Christophe Chambon, le secrétaire général adjoint de la FNSEA, venu les rencontrer à l’occasion du premier conseil d’administration de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes.
Le début d’année rime avec vœux et le président de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes n’a pas manqué de se plier à la tradition. En introduction du premier conseil d’administration de l’année, le 8 janvier à La Tour Salvigny (Rhône), Michel Joux a bien évidemment souhaité une année de victoires syndicales.
Si le revenu et le retour à une administration cohérente ont évidemment été cités, 2024 sera également avant tout une année de conquête. En effet, dans un an, agriculteurs et salariés du monde agricole seront appelés aux urnes pour élire leurs futurs représentants au sein des chambres d’agriculture.
Pour les syndicats majoritaires l’ambition est claire : « Notre objectif premier est bien évidemment d’être majoritaire au sein de toutes les chambres d’agriculture. Par ailleurs, nous devons obtenir au minimum 55 % des voix exprimées », a lancé Christophe Chambon, secrétaire général adjoint de la FNSEA venu rencontrer les élus régionaux en ce début d’année.
Si tous partagent cette volonté de confirmer la légitimité du réseau FNSEA-Jeunes agriculteurs, ils ont conscience que le premier enjeu des futures élections des chambres d’agriculture sera, avant toute chose, de convaincre les électeurs de voter.
Pour rappel, le vote, comme il y a cinq ans, sera uniquement dématérialisé. Ce défi est d’autant plus important que la possibilité de vote des anciens affichant plus de 12 années de retraite pourrait être remise en cause pour ce prochain scrutin. Un scandale pour le président de la section régionale des anciens exploitants, Jean-Claude Chalencon.
Avoir une position claire face à l’Europe
Autre échéance de taille pour 2024, les élections européennes qui se dérouleront en France le 9 juin prochain. Si, dans l’assemblée, tous sont persuadés qu’une Union européenne forte et unie est indispensable, nombreux sont ceux qui ont fait remonter leurs inquiétudes quant à la politique notamment environnementale. Michel Joux a rappelé à Christophe Chambon « la nécessité d’avoir une position claire pour pouvoir faire changer l’Europe quand elle ne va pas dans la bonne voie, car nous sommes tous convaincus que nous avons besoin de l’Europe. Nous devons être très forts et avons besoin de connaître la stratégie ».