Calamités agricoles
180 dossiers en attente dans le dispositif calamités agricoles
Calamités agricoles
Alors que le département a été retenu en totalité en calamités agricoles, 180 dossiers environ sont pour l’heure inéligibles au dispositif calamités. La FDSEA a demandé des explications à l’administration.
Le 20 octobre dernier, à la demande du responsable cantonal du Grand-Bourg, une délégation de producteurs laitiers est allée, accompagnée du président de la FDSEA, Pascal Lerousseau, rencontrer Didier Kholler, directeur de la DDT, et Christophe Brou, chef du service économie agricole de la DDT, pour tenter de comprendre les critères d’éligibilité au dossier calamités agricoles. En effet, malgré la reconnaissance totale du département en calamités agricoles, force est de constater que les éleveurs réalisant un certain pourcentage de maïs sur leurs exploitations sont exclus du système et notamment donc, les éleveurs laitiers qui sont effectivement concernés fortement par ce schéma. Les questions furent nombreuses et les réponses malheureusement évasives. Didier Kholler et Christophe Brou ont rappelé la première condition pour être attributaire des aides calamités, à savoir la perte de production fourragère qui doit générer une perte (théorique) d’au moins 13 % de revenu. En effet, le maïs ne bénéficiant pour l’heure pas du classement en calamités agricoles, sa présence plus ou moins importante sur certaines exploitations entraîne de fait l’exclusion de ces mêmes exploitations du dispositif. Reste à savoir à partir de quel pourcentage de maïs par rapport à la SAU, cette exclusion intervient. Les responsables de la DDT n’ont pu apporter de réponse claire et précise à cette question.Ces derniers ont seulement assuré qu’en cas d’évolution à la hausse du taux de reconnaissance de perte, certains dossiers des 180 exclus pourraient être récupérés.Les responsables FDSEA ont, pour leur part, insisté sur le fait que, malgré la présence de cultures de maïs ensilage, les pertes sur les prairies sont les mêmes et que le fourrage perdu ne sera pas rattrapé. Il engendrera, comme pour la majorité des éleveurs creusois, des achats de foin ou de paille supplémentaires par rapport à une année normale. Pour la FDSEA, l’ensemble des dossiers creusois doit être éligible au dispositif.