Aller au contenu principal

41 % des sites porcins ligériens fabriquent leurs aliments

Une enquête réalisée dans les Pays de la Loire démontre l’importance de la fabrication des aliments à la ferme (FAF) dans les élevages porcins de cette région.

Les fabriques d'aliment à la ferme sont très présentes dans les élevages naisseur engraisseur. © D. Poilvet
Les fabriques d'aliment à la ferme sont très présentes dans les élevages naisseur engraisseur.
© D. Poilvet

Une étude réalisée en 2018 par l’association Airfaf, le Comité régional et la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, révèle que 41 % des sites porcins de la région fabriquent de l’aliment pour porc. Ce chiffre inclut les ateliers avec achat de complémentaires. Il représente environ 600 sites sur les 1 500 recensés dans la région. Dans les départements de la Loire-Atlantique et de la Sarthe, ce pourcentage atteint respectivement 55 % et 54 %. Des raisons historiques en Loire-Atlantique et le fort lien au sol, comme en Sarthe, expliquent ces chiffres élevés. La FAF est très présente dans les élevages naisseur engraisseur (NE), où il est plus facile d’amortir l’investissement d’une fabrique. 63 % de ces sites ont une FAF, contre 27 % des sites engraisseur et 26 % des sites naisseur. En outre, 60 % des porcs sont produits dans des sites avec FAF. Les sites NE avec FAF rassemblent quant à eux 70 % des places de porcs. Enfin, 53 % des producteurs de porcs bio fabriquent leurs aliments à la ferme. L’enquête souligne que les élevages NE qui fabriquent leurs aliments comptent en moyenne 177 truies et 1 040 places d’engraissement. Leur taille est plus importante que l’ensemble des élevages NE de la région qui comptent en moyenne 153 truies et 865 places d’engraissement. La SAU moyenne est de 137 ha en moyenne contre 118 ha pour l’ensemble des élevages porcins.

Plus d’un tiers des sites avec FAF fabriquent tous leurs aliments

D’après les résultats de l’étude, presque les deux tiers des sites avec FAF fabriquent un aliment à partir d’un complémentaire acheté (FAF partielle). 37 % disposent d’une FAF complète en fabriquant intégralement leurs aliments porcins à la ferme avec toutes les variantes possibles. Parmi les ateliers en FAF complète, 25 % achètent des coproduits (coproduits issus des industries agroalimentaires hors tourteaux).

L’âge moyen des fabriques d’aliments à la ferme est de 13 ans (2005 est l’année moyenne de création ou de rénovation en profondeur). 43 % des FAF ont été créées ou rénovées entre 2001 et 2010. Ceci s’explique par la mise en place, sur cette période, d’aides incitatives (État-Région), à la demande de la profession. Tous les sites NE et post-sevreurs/engraisseurs qui ont une FAF fabriquent de l’aliment pour leur engraissement (aliment croissance et/ou finition). 80 % des sites avec truies qui ont une FAF fabriquent de l’aliment pour truies. L’aliment pour post-sevrage est, quant à lui, moins souvent fabriqué.

21 % des sites porcins projettent d’investir en FAF

Près d’un quart des éleveurs ayant répondu à l’enquête envisage d’investir dans la FAF dans les cinq ans. La grande majorité des projets porte sur le stockage de matières premières. En effet, 81 % des sites qui vont investir projettent d’agrandir leur stockage pour ceux qui ont déjà une FAF, ou en créer dans le cadre d’un démarrage de l’activité.

Les plus lus

<em class="placeholder">Le bâtiment est composé de deux salles de 400 places chacune avec un accès extérieur dans une courette semi-couverte.</em>
Un bâtiment d’engraissement en grands groupes de 400 places de porcs et un accès à l'extérieur

Dans le cadre du projet BP 2022piloté par la chambre d'agriculture de Bretagne, un bâtiment d'engraissement alternatif a été…

<em class="placeholder">Isabelle et Mickaël Belloeil :« Nous mettons six minutes pour bloquer ou débloquer les 23 truies. » </em>
« Dans notre maternité de truies en liberté, la clé est de maintenir les deux ambiances de température"

Pour Isabelle et Mickaël Belloeil, la clé pour éviter les écrasements est de bien gérer les deux ambiances de température de…

<em class="placeholder">Estelle et Mathis Talec : « La nouvelle maternité permet de s’adapter à l’évolution de la prolificité des truies et de soutenir les performances de porcelets ...</em>
« Nos choix d’investissements de notre élevage de porcs sont raisonnés sur l’efficacité »

Avec une grande salle neuve de 72 truies en maternité liberté, Mathis et Estelle Talec poursuivent leur objectif d’…

<em class="placeholder">Sandrine Paybou, &quot;En tant que chef d’entreprise, je me dois d’être prête à faire face à tous les imprévus&quot;</em>
« En tant que gérante, je dois être prête à tout faire sur mon élevage porc»

Gérante d’un élevage de 850 truies naisseur engraisseur dans le Sud Ouest, Sandrine Paybou s’implique à fond dans son métier.…

<em class="placeholder">L’enrichissement dans la case (ici de la paille en râtelier) détourne l’attention des porcs et réduit l’importance des morsures. Mais il ne constitue pas une ...</em>
L’arrêt de la caudectomie en élevage de porcs s’accompagne toujours d’une part de caudophagie.

L’arrêt de la coupe des queues des porcelets à la station expérimentale de la chambre d’agriculture de Bretagne s’est…

<em class="placeholder">Les deux salles maternité de 24 places disposent de cases maternité liberté balance (grand modèle 2,80 x 2,80 m) équipées de capots de nids et de plaques eau chaude ...</em>
"Je bonifie la valeur de mon élevage de porc avec un nouveau bloc maternité"

À Lantic dans les Côtes d’Armor, Ludovic Forestier vient d’investir dans un nouveau bloc maternité. En plus de la prise…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)