Maïsadour veut répondre aux attentes sociétales
En volailles comme en palmipèdes, la production de Maïsadour, qui est en croissance, doit s’adapter au marché, notamment aux attentes sociétales.
En volailles comme en palmipèdes, la production de Maïsadour, qui est en croissance, doit s’adapter au marché, notamment aux attentes sociétales.
L’OP palmipèdes de Maïsadour a produit 1,35 million de canards sur l’exercice 2018-2019. À + 31 % par rapport à 2017-2018, la production reste encore à 29 % en deçà de la production de 2014-2015, avant les deux épizooties aviaires. L’OP s’est fixé trois objectifs : augmenter encore sa production sous IGP à la demande du principal client Delpeyrat, structurer les élevages vis-à-vis de la biosécurité (bande unique, alimentation intérieure, capacité à confiner à l’année), adapter encore plus la production à la demande du marché tout comme répondre aux attentes sociétales et environnementales. « Le Sud-Ouest est un pays dans le pays. Nous devons être bons dans nos discours, valoriser l’engagement de notre filière dans la responsabilité sociétale et environnementale via le Palso (NDLR : le gestionnaire de l’IGP sud-ouest) et avec l’interprofession. Pour continuer à vivre de nos élevages et en être fiers, c’est indispensable. Nous devons aussi travailler sur l’agroforesterie, un atout pour notre image et pour le bien-être animal », expliquait Chantal Brèthes, présidente de l’OP palmipèdes.
Adapter la production au marché
Suite à la fusion avec Périgord Aviculture, Maïsadour a produit 17 millions de volailles label rouge, bio ou certifiées avec 420 élevages. Pour autant, une nécessaire reconquête des marchés pré-influenza aviaire reste à l’ordre du jour. « Notre cœur de cible c’est le label rouge qui reste stable, même si la part des pièces découpées croît, si 85 % des volumes sont vendus en standard et si la RHD se développe. Nous devons aussi répondre aux attentes sociétales, notamment en termes de bien-être animal. Il faut montrer et prouver ce que nous faisons pour rassurer le consommateur », expliquait Bernard Tauzia, président de l’OP Volailles. Le groupement fait des essais sur de nouveaux vaccins in ovo, des sources protéiques locales et la démédicalisation grâce à sa station expérimentale Nutricia équipée de deux bâtiments de 400 m2 connectés et équipés de stations météo. Enfin, de nouveaux producteurs prennent la suite des élevages existants, un point rassurant pour la filière.
En chiffres
-116 éleveurs et gaveurs de palmipèdes pour 1,35 million de canards (85 % sous IGP, 12,6 % en appellation France, 0,9 % en label rouge) et 9 500 d’oies.
-420 éleveurs de volailles pour 17 millions de têtes.