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La technologie d’ovosexage des canards Lunix est fin prête

Grimaud Frères est prêt à proposer sa solution de sexage dans l’œuf, d’abord en filière canard mulard puis en Barbarie, avec l’arrivée de nouvelles souches commerciales dès 2024.

L'outil Lunix de Grimaud Frères sexera à terme 100 % des OAC mulard et barbarie, à une cadence de 20 000 œufs par heure et avec une fiabilité de sexage de 95 %.
L'outil Lunix de Grimaud Frères sexera à terme 100 % des OAC mulard et barbarie, à une cadence de 20 000 œufs par heure et avec une fiabilité de sexage de 95 %.
© Grimaud Frères

Le procédé d’ovosexage des canetons éthiques développé par Grimaud Frères et baptisé Lunix va être mis sur le marché en janvier 2024, ont annoncé ses dirigeants lors d’une conférence en ligne mi-septembre. « Une première livraison test a eu lieu cet été dans deux élevages canards mulard et de Barbarie, soit les premiers canards livrés ovosexés au monde ! », ont-ils souligné. 

Lire aussi : Grimaud Frères s'est lancé dans la sélection génomique de ses canards

La technologie Lunix repose sur la détermination à neuf jours d’incubation, du sexe de l’embryon en fonction de la couleur des yeux : foncée pour les mâles et claire pour les femelles. Les travaux de recherche et de développement de cette solution utilisant des caméras dotées d’intelligence artificielle associée à la spectrométrie ont démarré en 2015, suivis en 2020 de la phase de développement industriel. 2023 a été l’année de l’optimisation des réglages de l’outil et de la traçabilité. « Nos sites d’accouvage sont en cours de transformation pour accueillir l’outil, qui sexera à terme 100 % de nos OAC mulard et barbarie à une cadence de 20 000 œufs par heure et avec une fiabilité de sexage de 95 % », précise Yann Le Pottier, directeur de Grimaud Frères.

De l’éthique sans pénaliser les performances

Cette innovation s’accompagne du déploiement de nouvelles générations de souches, issues de la lignée spécifique possédant le marqueur à l’œil qui a permis le sexage. « En mulard, les premiers canards ovosexés seront disponibles dès janvier 2024. L’objectif est d’atteindre 100 % de produits ovosexés au premier trimestre 2024 en souche Hytop H85E et H82E (blanc et coloré) ou label, et ceci en gardant les mêmes performances en termes de poids de foie, de magret, d’indice de conversion et de docilité des animaux », poursuit Christian Lalanne, directeur commercial. 

Cette innovation, saluée par l'interprofession du foie gras Cifog, contribuera à atteindre l’objectif de valoriser 100 % des animaux nés commercialisables à partir de 2027. C’est une mesure phare du plan de RSO (1) mis en place par l’interprofession du foie gras.

En Barbarie, où un croisement spécifique avec le marqueur sur l’œil a été créé, les cheptels reproducteurs avec possibilité d’ovosexage seront mis en place à partir de 2024, pour atteindre 100 % début 2025. « Deux nouveaux croisements commerciaux sont actuellement mis sur le marché, sélectionnés sur la précocité et la croissance (abattage dès 78 jours) : R71P, ou R71E avec l’option Éthique de sexage dans l’œuf », complète Magali Blanchet, directrice R & D.

(1) Responsabilité sociétale des organisations

Des innovations qui limitent les interventions en élevage

Avec l’ovosexage et le traitement du bec et des griffes, Grimaud Frères propose aux couvoirs une offre de services complète en faveur du bien-être animal.

 

 
Un troisième couvoir va être équipé cette année du dispositif de traitement des griffes.
Un troisième couvoir va être équipé cette année du dispositif de traitement des griffes. © Grimaud Frères

Réunies dans un pack BEA, ces prestations réalisées au couvoir limitent les interventions en élevage et répondent à trois enjeux de bien-être animal, de biosécurité et de manque de main-d’œuvre. 95 % des canetons sortants des couvoirs Grimaud Frères reçoivent un traitement laser du bec, évitant le débecquage en élevage. « La solution de traitement des griffes mise en place depuis 2018 concerne la moitié de nos canetons commerciaux. Un troisième couvoir va être équipé cette année pour répondre à la demande croissante de ce service », explique Yann Le Pottier, directeur de Grimaud Frères.

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