Flambée d’influenza aviaire H5N8 HP en Hongrie
La Hongrie vient de notifier d’un coup 39 foyers à l’OIE, qui ont été détectés dans un périmètre restreint
La Hongrie vient de notifier d’un coup 39 foyers à l’OIE, qui ont été détectés dans un périmètre restreint
Jusqu’à présent, la Hongrie avait été épargnée par l’influenza aviaire hautement pathogène avec seulement deux zones affectées vers le 10 janvier : au nord près de la frontière slovaque avec 3 foyers proches ayant atteint des dindes et 1 foyer sur des canards à l’est près de la Roumanie.
Depuis le 25 mars, c’est dans une région d’élevage de canards située au sud-ouest de Budapest que l’épidémie de H5N8 HP se répand.
Après un foyer découvert dans un élevage de 32000 canards à Csolyospalos dans le comté de Bács-Kiskun (déclaré à l’OIE le 25 mars), une quarantaine d’autres ont été détectés porteurs du virus H5N8 HP à la fin du mois de mars. Trente-sept élevages ont fait l’objet de la déclaration à l'OIE par les autorités sanitaires hongroises (le Nebih). Les sept communes infectées jouxtent le foyer initial. Le nombre d’animaux a éliminer approche les 300 000 têtes (cheptel allant de 500 à 37 000 animaux).
Lire aussi : Nouveaux foyers d’influenza aviaire H5N8 HP en Allemagne, Pologne et Hongrie
La flambée s’est aussi étendue au comté voisin de Csongrád avec deux sites de canards déclarés positifs le 31 mars (142 000 animaux à Csnegele et 54 000 à Ulles).
Les autorités avaient ordonné le confinement des oiseaux dès le 16 janvier sur tout le territoire, mais il n’est pas certain que la consigne ait été respectée partout.
C’est ce que laisse entendre l’avertissement sur le site du Nebih. « Les professionnels de la santé animale prendront toutes les mesures officielles nécessaires, mais un comportement responsable des éleveurs est également requis pour ralentir la propagation de l'épidémie. Les troupeaux ne peuvent être protégés que par le strict respect des normes de lutte contre les maladies. Il est de la plus haute importance que les volailles soient gardées à l'intérieur et que, comme condition minimale pour la lutte contre les maladies, elles soient nourries, abreuvées et que les aliments et les litières soient gardés à l'intérieur. »
En pictogramme bleu, les foyers les plus récemment déclarés à l'OIE