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Euralis vise « une performance durable »

Dans un contexte économique « incertain », Euralis s’adapte en poursuivant « les mesures structurelles et conjoncturelles » mises en place l’an dernier.

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De gauche à droite : Christophe Congues, président de la coopérative Euralis, et Philippe Saux, son directeur général.
© N. Salmon

« Notre mission est de construire des filières qui assurent un avenir aux exploitations de nos adhérents », affirme Christophe Congues, président de la coopérative Euralis (basée à Lescar, dans les Pyrénées Atlantiques), lors de la conférence de presse du 6 février consacrée à la présentation des résultats 2023-2024 et aux objectifs 2025. 

Lire aussi : https://www.reussir.fr/volailles/foie-gras-delpeyrat-et-euralis-gastron…

Listant les résultats pôle par pôle, le groupe Euralis a mis l’accent sur « le développement des filières durables ». S’agissant du pôle canards, « Euralis Gastronomie a été confronté à des coûts supplémentaires liés à la vaccination et à l’ovosexage, au manque de foie gras pour la saison 2023 suite à la grippe aviaire et à la fermeture de certains marchés à l’export », explique la coopérative. Pour y faire face, « un projet de transformation a été lancé en décembre 2024. Il conduirait à l’arrêt des activités du site de Sarlat ». En parallèle, Euralis entend reconquérir des parts de marché avec ses marques Rougié et Maison Montfort. Et d’expliquer que « le déploiement efficace du vaccin et ces innovations produits ont permis de sécuriser la production de canards et de performer lors de la saison festive 2024 ». Une performance qui se traduit aussi par la hausse de 33 % des volumes produits chez les palmipèdes, et la « quasi-stabilité », des volumes « pour les volailles label ».

L’année a bien commencé puisque, comme le précise Euralis, « la prestation d’abattage pour Delpeyrat (groupe Maïsadour) en Vendée, qui a débuté en janvier 2025, permet d’optimiser l’outil industriel des Herbiers ».

À noter que le groupe poursuit également d’autres partenariats : entre Sanders Euralis et Sojalim pour la nutrition animale, ou bien encore grâce aux « collectes mutualisées avec d’autres coopératives du Sud-Ouest ». « Nous transformons les défis en opportunités, pour bâtir un avenir solide pour Euralis, ses adhérents et ses collaborateurs », conclut le directeur général d’Euralis, Philippe Saux.

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