Qui n'a jamais constaté un écart significatif entre le titre alcoométrique volumique potentiel de son échantillon et de sa vendange ? Pour éviter cet écueil, qui conduit bien souvent à rentrer des raisins pas assez mûrs, mieux vaut appliquer un protocole d'échantillonnage. Samuel Tiger, conseiller viticole à la chambre d'agriculture du Gard, nous indique comment procéder.
Le premier point à respecter est de choisir deux rangées espacées l'une de l'autre, sans opter pour les bords de parcelle. Le mieux est de prélever sur une demie-face, et d'alterner avec la demie-face du rang d'à côté, soit un prélèvement sur quatre rangs au total.
Une fois que l'on commence à prélever, il faut veiller à ne pas s'arrêter sur les pieds de bordure, les ceps malades, les complants ou encore les autres cépages.
Face à un cep, on choisit des grappes situées à différentes hauteurs sur le rameau, et avec différentes expositions. A chaque arrêt, l'idéal est de prélever cinq baies sur une seule et même grappe : en haut, au milieu, en bas de grappe, mais aussi côté exposé au soleil et côté ombragé.
Enfin, l'échantillon peut être envoyé en laboratoire ou bien analysé chez soi (sucre et acidité totale). Auquel cas il est mieux de le passer au mixeur pour bien extraire les éléments de la pellicule.
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