VIDEO. Maschio Gaspardo - Un robot qui traite la vigne aux UV
Maschio Gaspardo présente pour la première fois en France le robot de traitement aux UV-C de la start-up Free Green Nature, achetée il y a un an.
Maschio Gaspardo présente pour la première fois en France le robot de traitement aux UV-C de la start-up Free Green Nature, achetée il y a un an.
Icaro X4 est un robot hybride de Maschio Gaspardo conçu pour traiter les vignes en les exposant à certaines longueurs d’onde d’UV-C. Cette exposition stimule les défenses immunitaires de la culture qui devient mieux protégée contre les agresseurs comme l’oïdium, le mildiou ou le botrytis. Les UV-C sélectionnés ont aussi pour effet de déstructurer l’ADN des champignons et donc d’empêcher leur développement.
À partir des données météorologiques (vent, température, humidité, pluviométrie et point de rosée), la station Commandant Icarus X4 détecte le stade optimal de développement des pathogènes et ordonne, via un signal radio, la mise en route du robot autonome guidé par GPS RTK, qui va arpenter tous les rangs de vigne. En modulant l’intensité des UV, Icaro X4 s’adapte aux stades de végétation.
Doté de sécurités par caméras et bumpers, le robot Icaro X4 est prévu pour les vigens de 1,90 à 2,50 m d'interrang. Les éléments de traitement sont montés sur glissière pour rapprocher au besoin les lampes UV-C de la végétation. Il dispose d'un entraînement hybride avec un moteur diesel et une batterie électrique d'une capacité de 10 kW. Cette dernière assure une autonomie de fonctionnement d'environ 2 h 30. Lorsqu'elle est vide, le moteur diesel prend le relai pendant 1 h 30, poursuivant le fonctionnement du robot tout en rechargeant, via une génératrice le rechargement complet de la batterie. Un autre cycle tout électrique se met en place une fois la batterie pleine. Les 70 l du réservoir permettent d'assurer le traitement de 2 x 15 hectares.
Pourvu de ventilateurs pour faire bouger le tapis végétal et assurer un traitement recto-verso, le robot Icaro X4 permet, selon Maschio Gaspardo, de réduire de 50 à 70 % le nombre de passages de pulvérisateur dans l'année.