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C’est parti pour l’achat et la vente de CO2 issu des fermentations alcooliques

La start-up bordelaise W Platform lance CO2 BIO, la première plateforme française dédiée à l’achat et à la revente de CO2 fermentaire. Selon elle, réduction des émissions de CO2 et nouvelle source de revenus devraient être au rendez-vous.

Un simple tuyau branché sur la cheminée de la cuve permet de récupérer le CO2 pendant les fermentations par voie passive.
Un simple tuyau branché sur la cheminée de la cuve permet de récupérer le CO2 pendant les fermentations par voie passive.
© X. Delbecque

La plateforme CO2 BIO, développée par W Platform, en partenariat avec le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), devrait être opérationnelle dès le 19 août en Gironde, et au niveau national en 2025. Son but est de mettre en relation des viticulteurs souhaitant vendre le CO2 qu’ils ont capté lors des fermentations et des acheteurs souhaitant sourcer un CO2 local, de qualité alimentaire, « à un coût inférieur à celui du CO2 d’origine fossile », indique le communiqué de presse. Le prix d’achat avancé par la firme est de 80 à 100 € la tonne.

Un réseau de transporteurs spécialisés

Le processus est simple : les utilisateurs remplissent un formulaire pour indiquer le volume de CO2 qu’ils souhaitent vendre ou acheter. Les viticulteurs peuvent spécifier la forme et la quantité de leur CO2 fermentaire, tandis que les acheteurs indiquent leurs besoins en CO2. CO2 BIO se charge ensuite du traitement des demandes et du transport du CO2 grâce à un réseau de transporteurs spécialisés.

De nombreux débouchés notamment pour les microalgues

Mais avant de pouvoir commercialiser son CO2, encore faut-il le capter via les équipements idoines, comme le CO2 Winery, puis le purifier pour atteindre une qualité alimentaire conforme à la norme européenne EIGA. Il faut ensuite le comprimer et le stocker dans des bouteilles ou sous forme de neige carbonique.

Le gaz peut être employé dans diverses applications, telles que la protection des vendanges, l’inertage des pressoirs et des cuves, et la gazéification de l’eau dans les chais. Il est également utilisable par d’autres industries : les maraîchers l’emploient pour accélérer la photosynthèse, les producteurs de microalgues pour réguler le pH de l’eau, et il sert à remplir des extincteurs ou à conserver les fruits au froid.

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