[VIDEO] La start-up MyEasyFarm facilite l’agriculture de précision
MyEasyFarm est une plateforme dédiée à l’agriculture de précision. Elle permet d’importer et de stocker des des cartes de préconisations. La start-up veut faciliter le transfert de ces informations vers l’ensemble du parc machine d’une exploitation. La communication est réalisée avec un unique outil informatique, même si son matériel agricole est constitué de plusieurs marques.
MyEasyFarm est une plateforme dédiée à l’agriculture de précision. Elle permet d’importer et de stocker des des cartes de préconisations. La start-up veut faciliter le transfert de ces informations vers l’ensemble du parc machine d’une exploitation. La communication est réalisée avec un unique outil informatique, même si son matériel agricole est constitué de plusieurs marques.
« Notre objectif est vraiment de faciliter l’échange de données avec les matériels agricoles », revendique François Thiérart, fondateur de MyEasyFarm. La start-up est testée par la coopérative Vivescia. Le but : projeter des conseils agronomiques jusqu’aux tracteurs de l’agriculteur. Le conseil des techniciens évolue. L’idée est de pouvoir créer des cartes sous format informatiques qui devront s’implémenter dans la console de l’exploitant agricole. « L’objectif demain, c’est que l’agriculteur n’ait qu’un seul outil à utiliser pour prendre en compte tous ses conseils, ne pas avoir plusieurs canaux de communication avec la coopérative », explique Thomas Lomberty, responsable agriculture de précision chez Vivescia.
Interopérabilité de MyEasyFarm via l’isobus
La start-up vante l’interopérabilité de son système. Grâce à sa certification Isobus, MyEasyFarm garantit des échanges avec l’ensemble des marques de tracteurs et d’outils connectés.
Développer la modulation grâce au cloud
Selon François Thierart, les statistiques montrent que les cartes satellites ou de préconisations sont utilisées entre 10 et 20 % des cas jusqu’à la console du tracteur. La start-up espère remonter ce taux aux alentours des 80 %. Actuellement, la clé USB reste incontournable pour Thomas Lomberty. « On a du matériel capable de moduler, mais peu s’en servent faute de conseil adapté. L’automatisation n’est pas intégrée dans tous les systèmes, on voit que ça pose pas mal de problème. On souhaite donc avoir une automatisation avec un conseil directement injecté dans la console via la plateforme cloud ».
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