Aller au contenu principal

Vente directe à la ferme : comment améliorer sa présence sur internet ?

Facebook et Google My Business sont les deux principaux outils du net à utiliser pour communiquer sur son entreprise en circuit court. Voici les clés pour les utiliser efficacement.

Un post efficace est informatif, contient une photo et incite à réagir, par exemple en utilisant le ton de l'humour à l'image de ce post de Groin de Folie.
Un post efficace est informatif, contient une photo et incite à réagir, par exemple en utilisant le ton de l'humour à l'image de ce post de Groin de Folie.
© Capture Facebook Le Groin de Folie

Être présent sur internet est devenu incontournable pour faire connaître son activité de vente directe, la toile étant consultée par 93 % des Français. Spécialiste en circuit court et en agritourisme au sein des Chambre d’agriculture de Bretagne, Mickaël Trémel conseille aux agriculteurs de commencer par deux outils : le réseau social Facebook et le moteur de recherche Google.

Ce dernier représente 97 % de parts de marché des moteurs de recherche utilisés sur les smartphones. « Si votre entreprise n’est pas présente sur Google, elle n’est pas visible », résume-t-il. De même, 80 % de la population utilise les réseaux sociaux, dont Facebook en premier lieu.

Si les réseaux sociaux ne sont pas votre tasse de thé, rien ne vous oblige toutefois à y être présent à titre personnel. « Il est possible de créer une page Facebook servant uniquement dans un but professionnel », a-t-il expliqué lors du dernier forum circuits courts organisé par les Chambres d’agriculture de Bretagne en juin dernier.

Favoriser les interactions sur Facebook

Au cœur de la stratégie de communication de l’entreprise, la page Facebook (FB) peut servir à se créer un réseau, à échanger et communiquer vers ses clients, voire à vendre ses produits. « Ce n’est pas la même chose qu’un profil FB. Il faut garder un usage professionnel et éviter d’y mettre des opinions personnelles, conseille-t-il. C’est l’image de l’entreprise ! » L’objectif est de publier des messages qui incitent les personnes qui suivent la page à répondre et à les partager. « Plus il y a aura d’interactions, plus votre page va être visible et remonter sur le fil de la page grâce à l’algorithme de Facebook. » Il liste trois critères pour une publication efficace sur FB : mettre une photo et encore mieux une vidéo, inciter à l’action (un commentaire, un partage, un tag sur une autre page) et être riche en informations. Pour s’organiser et gagner du temps, il est possible de programmer des publications. Le spécialiste conseille aussi d’avoir l’application FB sur son smartphone pour faciliter le partage de photo ou de vidéos en direct avec des publications plus spontanées (un porcelet nouveau-né, un paysage…). Il est aussi important de répondre aux commentaires pour remonter dans l’algorithme FB.

De nombreux outils disponibles

La page FB permet aussi de créer un évènement. « C’est un outil très intéressant pour une exploitation, pour annoncer une porte ouverte, un marché… et connaître le nombre de participants. » De même, il est possible de recourir à de la publicité sur FB pour gagner en visibilité, toucher de nouveaux clients, promouvoir un évènement ou des produits. « Le gros intérêt est d’avoir un ciblage très précis des internautes selon leur localisation géographique par exemple. Dans un rayon de 20 km autour de la ferme, on peut toucher 20 000 à 100 000 personnes. Le budget est très variable selon la cible mais il reste moins coûteux qu’une publication dans la presse locale. » Et le retour sur investissement est plus mesurable grâce à l’accès aux statistiques.

 

Être bien visible sur Google

La première chose à faire pour être visible sur Google, avant même d’ouvrir un site internet, est de créer une page Google My Business. Cette fiche, apportant les informations clés sur l’entreprise recherchée (lieu, horaires d’ouverture, site internet, avis, itinéraire d’accès…), est bien visible, positionnée en haut à droite de l’écran ou en tête de la page du moteur de recherche. « C’est une démarche gratuite et rapide à réaliser. Il suffit d’avoir un compte Google (adresse gmail par exemple). Il est conseillé d’ajouter une ou plusieurs photos, ce qui augmente de 40 % le nombre de visites sur la page. »

De même, pour être visible, il faut avoir un site internet bien référencé par Google. « On perd 85 % des visites de son site, dès lors qu’il arrive sur la deuxième page du moteur de recherche. » Le référencement dépend à la fois du contenu du site (texte, image), de sa conception, de sa présence sur les réseaux sociaux ou encore du nombre de sites renvoyant vers son site. Enfin, être présent sur des sites bien référencés apporte aussi de la visibilité (annuaire de produits locaux, réseau Bienvenue à la ferme, etc.).

Les plus lus

<em class="placeholder">François Pinsault dans la partie engraissement du bâtiment cochettes : « Ce bâtiment nous permettra de produire sur site 676 cochettes en introduisant seulement 10 ...</em>
« Nous produisons les cochettes pour notre élevage de 1 400 truies »
La SCEA de Bellevue a investi dans un nouveau bâtiment destiné à élever les cochettes nécessaires au renouvellement de son…
<em class="placeholder">« Le silo tour est un investissement structurant » estiment Marie-Pierre Roul, Timothée Roul, 3ème en partant de la gauche, et Emmanuel Chapeau, à droite, ici avec ...</em>
"Avec notre nouveau silo tour, nous augmentons l’autonomie alimentaire de notre élevage de porcs"
À l’occasion d’un agrandissement, le Gaec des Palis a construit un silo tour qui va lui permettre d’optimiser son assolement et d…
<em class="placeholder">Une partie du bureau d&#039;Airfaf :  de gauche à droite : Samuel Morand, Laurent Ferchal (trésorier), Jean-Lou Le Gall (ancien président), Stéphane Demeuré (actuel ...</em>
Alimentation des porcs : « Nous améliorons nos performances grâce à notre fabrique d'aliment à la ferme»

À l’occasion d’une journée organisée par Airfaf Bretagne, Sabine et Stéphane Demeuré ont présenté trois axes de travail sur l’…

<em class="placeholder">Benoît Julhes, Gaec du Puech Laborie :  «L&#039;atelier porc a apporté de la capacité d’autofinancement nécessaire à l’adaptation de l’atelier lait.»</em>
« Mon atelier porc dégage un excédent brut d'exploitation supérieur à mes ateliers bovins »

Benoît Julhes exploite dans le Cantal un atelier porcin de 100 truies naisseur-engraisseur, ainsi que deux troupeaux de vaches…

<em class="placeholder">Guillaume Toquet, accompagné de Virginie (à gauche), l’ancienne salariée de l’atelier porc, et Clémence qui l’a remplacée, ancienne apprentie.</em>
« L’alternance en élevage de porc, c’est du gagnant-gagnant »

Pendant trois ans, Guillaume Toquet a accueilli Clémence en alternance sur son exploitation porcine. Aujourd’hui bien formée,…

<em class="placeholder">Cédric Lemée et son fils, Martin, maîtrisent parfaitement la phase de détection des chaleurs et des inséminations artificielles.</em>
« Je n’ai jamais eu de bandes de truies à moins de 90 % de fertilité »
Le Gaec La Boulaie obtient des performances de fertilité et de prolificité de haut niveau. Une conduite d’élevage…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)