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Des députés Droite républicaine veulent autoriser l’épandage de produits phytopharmaceutiques par drone

Autoriser l’épandage de produits phytopharmaceutiques par drone est l’objectif de la proposition de loi présentée par une députée de l’Aube.

drone dans un champ de vignes
Traitement phytosanitaire (à l’eau) des vignes avec un drone en Champagne.
© Clara de Nadaillac

« L’utilisation de drones en agriculture est devenue l’une des avancées les plus marquantes de ces dernières années » explique la députée de l’Aube Valérie Bazin-Malgras (Droite Républicaine DR) ainsi que ses collègues qui viennent de déposer une proposition de loi pour que les drones puissent être autorisés à épandre des produits phytopharmaceutiques.

Lire aussi : Recours au drone pour l'épandage de pesticides : une proposition de loi va être étudiée

L’épandage aérien interdit depuis 2015

Même si les drones peuvent être équipés pour la pulvérisation aérienne, cette pratique demeure interdite en France, comme l’ensemble des traitements aériens, à l’exception de l’épandage de trichogrammes. 

Pour la vitiviniculture, la pulvérisation par drone correspond à une demande des vignerons des zones les plus escarpées du vignoble français. Alors que précédemment, il était nécessaire d’utiliser un avion ou un hélicoptère pour traiter la vigne, cette voie a été́ supprimée suite aux engagements pris dans le cadre de la Conférence environnementale de 2015 rappellent les députés.

Lire aussi : Pose de trichogrammes sur maïs par drone, une technique qui prend son envol

Utiles pour les vignobles escarpés

Avec cette proposition de loi, les députés DR affirment vouloir préserver la sécurité de ceux qui sont obligés de travailler dans des cultures sensibles ou difficiles d’accès comme les vignobles à forte pente et non mécanisables. 

L’article unique de cette proposition de loi vise à modifier l’article L. 253‑8 du code rural et de la pêche afin d’autoriser la pulvérisation aérienne par drone prévu dans une liste définie par décret, sans pour autant autoriser à nouveau les autres moyens aériens comme l’avion ou l’hélicoptère interdits depuis 2015, et en précisant qu’il sera nécessaire d’utiliser des buses anti-dérives adaptées pour maintenir la précision de la pulvérisation.

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