Aller au contenu principal

Bien-être animal
Un référent bien-être animal obligatoire par élevage ovin

Désormais et depuis le 1er janvier 2022, chaque site d’élevage doit disposer en tout temps d’un référent bien-être animal.

Chaque élevage doit désormais disposer d'un référent bien-être animal.
© B. Morel

Depuis le 1er janvier 2022, chaque site d’élevage doit disposer en tout temps d’un référent bien-être animal. Il doit être annoncé par voie d’affichage sur chaque site de l’élevage où il intervient, et dans le registre d’élevage (nom, prénom, coordonnées, date de désignation et signature du référent). Dans la filière ovine, une formation au bien-être animal pourra être suivie de manière volontaire par les référents. « Je salue le travail mené par l’ensemble des parties prenantes et notamment les filières qui ont répondu à l’appel que nous avions lancé pour construire cette mesure » a déclaré Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Lire aussi : Ce qui va changer pour les agriculteurs en 2022

Cette mesure fait suite aux actions déjà engagées pour le bien-être animal dans les abattoirs et le transport d’animaux vivants ; notamment dans le cadre de France Relance et de la loi santé animale. D’après Julien Denormandie, « Face aux mises en cause dont l’élevage fait régulièrement l’objet, la mise en place de ce dispositif de sensibilisation et d’amélioration continue, fruit d’un dialogue constructif entre l’État et le monde de l’élevage, participe à la relation de confiance renouvelée qui se construit entre nos éleveurs et les citoyens. Contre ceux qui voudraient jeter l’opprobre sur toute une profession au mépris des réalités des pratiques ; le monde de l’élevage nous montre une nouvelle fois qu’il est pleinement engagé dans les transitions. »

Les plus lus

Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Ludovic Gilbert et Théo Haller
"Reprendre la ferme de papy, du rêve à la réalité"
Depuis son enfance, Théo Haller a rêvé de reprendre l’exploitation de son grand-père maternel décédé lorsqu’il avait dix ans,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre