Un quart des cultures mondiales manquent d’eau selon une étude américaine.
Une analyse du groupe de réflexion World Resources Institute (WRI) signale qu’un quart des cultures mondiales sont cultivées dans des zones où l’approvisionnement de l’eau est « fortement contraint » et/ou « très peu fiable ».
Une analyse du groupe de réflexion World Resources Institute (WRI) signale qu’un quart des cultures mondiales sont cultivées dans des zones où l’approvisionnement de l’eau est « fortement contraint » et/ou « très peu fiable ».
Le World Resources Institute (WRI), un groupe de réflexion américain centré sur des questions environnementales, a publié le 16 octobre une analyse des risques liés à la disponibilité de l’eau pour la production agricole et la sécurité alimentaire. Le rapport montre qu’un quart des cultures mondiales « sont cultivées dans des zones où l'approvisionnement en eau est fortement contraint » et/ou « très peu fiable ». Les causes ? Le changement climatique, ainsi que l’augmentation de la compétition autour de l’eau, indique le think-thank.
🆕@WRIAqueduct analysis shows 1/4 of the world’s crops are grown in areas where water supply is highly stressed and or highly unreliable.
Climate change and competition for water are threatening water supplies and, in turn, food security▶️ https://t.co/mEIqcDIyOZ
#WorldFoodDay pic.twitter.com/DGs36Q1xYP— World Resources Institute (@WorldResources) October 16, 2024
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Quelles sont les cultures les plus vulnérables ?
L’analyse de WRI, menée sur les données de sa nouvelle plateforme Aqueduct Food, renseigne aussi sur les cultures les plus vulnérables. 33 % des grandes cultures de riz, de blé et de maïs, « qui fournissent plus de la moitié des calories alimentaires mondiales », sont produites à partir d’approvisionnement en eau « fortement contraints » et « très variables ». Et 60 % des cultures irriguées, « qui représentent 34 % de la production mondiale totale en poids », sont vulnérables à une concurrence accrue pour les ressources en eau partagées.
Un problème « pour la sécurité alimentaire et pour l’économie »
Seulement 10 pays (Chine, Inde, États-Unis, Pakistan, Brésil, Égypte, Mexique, Vietnam, Indonésie et Thaïlande) concentrent 72 % des cultures irriguées. Les productions, souvent exportées, sont donc aussi dépendantes de l’accès à l’eau. Ce qui pose un problème « pour la sécurité alimentaire et pour l’économie », signale WRI. Le nombre de cultures pluviales menacées par la variabilité des précipitations devraient quant à elles augmenter de 40 % d’ici 2050.
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