Remise des Lauriers d’Inrae 2023 : qui sont les lauréats ?
Inrae vient de remettre, lors de sa quatrième cérémonie des Lauriers, différents prix à des membres de son personnel pour leurs contributions exceptionnelles à différents secteurs, dont l’agriculture.
Inrae vient de remettre, lors de sa quatrième cérémonie des Lauriers, différents prix à des membres de son personnel pour leurs contributions exceptionnelles à différents secteurs, dont l’agriculture.
La cérémonie qui a eu lieu le 28 novembre était présidée par Philippe Mauguin, PDG d’Inrae, en présence de Sylvie Retailleau, ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, et de Marc Fesneau, ministre chargé de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Les lauréats, qu'ils soient chercheurs, techniciens ou personnels administratifs, sont distingués par un jury international pour leurs contributions exceptionnelles soutenant les missions de recherche de l’institut pour relever les défis des changements globaux impactant l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.
"Heureux d’être là pour récompenser et mettre en valeur des travaux exemplaires... Ils sont précieux pour tracer des solutions, des voies face aux défis de la #biodiversité, du #changementclimatique, aux côtés des pouvoirs publics" @MFesneau ouvrant les #Lauriers2023🏆 pic.twitter.com/N2WqlTokHK
— INRAE (@INRAE_France) November 28, 2023
Différentes disciplines
À l’occasion de la cérémonie de remise de prix à Paris, Inrae a cette année encore mis en lumière les contributions exceptionnelles de plusieurs de ses chercheurs, techniciens et personnels administratifs qui ont joué « un rôle déterminant au sein de l’institut dans des domaines aussi variés que la microbiologie au service de la santé humaine et la compréhension du système digestif, la modélisation agronomique, les liens entre les plantes et leurs pathogènes, ou encore l’étude et l’impact des variables climatiques ».
Voir l'ensemble des lauréats Lauriers 2023 de l'Inrae
Variables climatiques
Le Laurier collectif « Impact de la recherche » est allé à l’unité de service Agroclim, au sein du département AgroEcoSystem à Inrae Provence-Alpes-Côte d’Azur. Créée il y a 54 ans, cette équipe composée de 15 personnes consacre ses travaux à l’analyse des variables climatiques, observe leurs effets sur les cultures, et aide à décrypter les tendances futures. L’expertise d’Agroclim est largement reconnue par les scientifiques, les professionnel et les collectivités territoriales. Son engagement au service de la diffusion des connaissances scientifiques l’amène à intervenir régulièrement auprès des élèves et des médias pour sensibiliser à l’urgence climatique.
Modélisation agricole
Le Laurier « Innovation pour la recherche » est revenu à Olivier Therond, coordinateur du développement de la plateforme MAELIA à Inrae Grand Est-Colmar, un agronome passionné par la modélisation. Il orchestre le développement de cette plateforme qui simule les dynamiques de production agricole et de transformation des biomasses, offrant un outil d'aide à la décision essentiel pour les acteurs locaux et régionaux. Depuis ses débuts au sein de l’institut, ce chercheur a navigué entre la recherche sur le terrain et la modélisation, participant au projet européen SEAMLESS et devenant ainsi un acteur clé dans le domaine de la modélisation.
Physiologie du système digestif des animaux d’élevage
Le Laurier « Espoir scientifique » a récompensé Martin Beaumont, chargé de recherche à Inrae Occitanie-Toulouse qui consacre ses travaux à la compréhension des mécanismes biologiques qui régissent le vivant. Animé par la passion de comprendre les mystères du fonctionnement du microbiote, il explore les aspects physiologiques du système digestif des animaux d’élevage. La finalité est de renforcer leur barrière intestinale afin de réduire l’utilisation d’antibiotiques.
Immunité des plantes
Le Laurier « Défi scientifique » a été remis à Sylvain Raffaele, directeur de recherche à Inrae Occitanie-Toulouse. Il a consacré plus de dix ans à comprendre les mécanismes de l'immunité des plantes. Ses travaux novateurs explorent la diversité du vivant, révélant des interactions complexes entre les plantes et les microorganismes pathogènes. Son engagement se concentre sur le décryptage des relations entre les plantes et les microorganismes pathogènes, contribuant ainsi à la compréhension de ces interactions complexes.
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