Les ventes de charcuteries franc-comtoises au beau fixe
Il n’y a pas que la hausse des cours qui donne le moral aux éleveurs de porc comtois. « Les ventes de saucisses de Morteau et de Montbéliard continuent de progresser d’environ 1,5 % par an, alors que le marché national de la charcuterie baisse de 3 % par an. En viande fraîche, l’IGP porc de Franche-Comté est également un plus », se félicitait Philippe Monnet, président d’Interporc Franche-Comté à la traditionnelle journée du porc comtois qui s’est tenue à Saône dans le Doubs le 27 novembre. Le « lien au terroir » et « la proximité » sont, selon lui, les moteurs de cette croissance. Elle conforte la volonté de la filière de maintenir un volume de production de quelque 200 000 porcs élevés sur 300 sites dont une centaine « d’élevages significatifs » calqués sur un modèle naisseur-engraisseur de 150 truies. Les deux labels et l’IGP absorbent 80 % de ce volume et assurent une plus-value de 5 centimes au kilo aux éleveurs. Le cahier des charges prévoit une ration se composant de 15 à 35 % de lactosérum issu des fromageries locales. En moyenne, le taux d’incorporation atteint 25 %.