Peste porcine africaine
31 cas en Italie : appel à la vigilance alors que la PPA se rapproche de la frontière
Après la confirmation de cas de peste porcine africaine en Italie à moins de 100 km de la frontière française, le ministère de l’Agriculture appelle à la vigilance de tous pour maintenir le territoire national indemne de cette maladie.
Après la confirmation de cas de peste porcine africaine en Italie à moins de 100 km de la frontière française, le ministère de l’Agriculture appelle à la vigilance de tous pour maintenir le territoire national indemne de cette maladie.
31 cas de peste porcine africaine (PPA) ont été confirmés depuis le début du mois de janvier sur des sangliers sauvages dans le nord-ouest de l’Italie, a alerté le 9 février le ministère de l’Agriculture dans un communiqué, appelant à la vigilance de tous pour éviter la propagation de la maladie sur le territoire nationale.
« La France est indemne de la peste porcine africaine et il est impératif qu’elle le reste. J’en appelle à la responsabilité de tous, au nom de la protection de la santé animale, de nos élevages et de toute la filière », a déclaré Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Véritable fléau en Asie, la PPA est une maladie animale qui circule depuis une dizaine d’années en Europe de l’Est et a été détectée en septembre 2020 en Allemagne. Elle vient d’être confirmée en Italie, dans le Piémont et dans la Ligurie, chez des sangliers sauvages, à moins de 100 km de la frontière française.
En réponse à cette situation, un plan d’action vient d’être élaboré sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il s’articule autour de trois grands axes : la prévention, la surveillance et la préparation de la lutte. Une campagne de communication est notamment destinée aux éleveurs, détenteurs de sangliers, transporteurs, chasseurs, acteurs des territoires et voyageurs.
« Au-delà des actions mises en place dans le sud-est de la France, le respect des mesures de biosécurité reste impératif à l’échelle nationale, prévient le ministère. Le risque d’introduction du virus par les flux de transport et de voyageurs en provenance d’Europe de l’Est via les aliments contaminée constitue une menace permanente pour la filière porcine française sur l’ensemble du territoire français ».