Peu de congés et une forte astreinte en élevage caprin
Les éleveurs de ruminants prennent peu de vacances. C’est particulièrement vrai pour les éleveurs laitiers à cause de l’astreinte de la traite.
Les éleveurs de ruminants prennent peu de vacances. C’est particulièrement vrai pour les éleveurs laitiers à cause de l’astreinte de la traite.
Les fédérations d’éleveurs de ruminants (Fnec, FNO, FNB et FNPL) ont réalisé une enquête en ligne sur les conditions de travail et les difficultés de recrutement. Sur les 546 répondants, la gestion des mises bas est perçue comme la tâche la plus pénible. Même si ce travail est saisonnier, il n’est pas facilement délégable. Dans les autres tâches évaluées comme pénibles, on retrouve le soin du troupeau mais aussi le curage. On apprend également que près d’un quart des éleveurs de chèvres ne prend aucun jour de congé. Seul un quart des éleveurs caprins répondants prennent plus de 15 jours de congé. La synthèse de l’étude remarque que les jours de repos sont un indicateur à surveiller « en vue du renouvellement des générations avec de nouveaux installés qui souhaitent avoir une meilleure qualité de vie et donc du temps libre ». D’autant plus qu’au-dessous de 20 jours de congé par an, une majorité d’éleveurs ne sont pas satisfaits de cette situation.
Des difficultés à recruter de la main-d’œuvre compétente
Heureusement, des pistes de solution se dessinent depuis quelques années avec, au cas par cas, la possibilité de travailler à plusieurs ou d’avoir recours à des entreprises de travaux agricoles ou des groupements d’employeurs pour certaines tâches. La plateforme Déclic’travail (declictravail.fr) donne aussi des pistes de solution pour s’organiser ou se simplifier le travail. Parfois le recrutement n’est pas évident. L’étude lie ces difficultés de recrutement à la compétence du candidat (jugée du point de vue du recruteur) puis l’absence de candidat et l’incompatibilité du profil ou des horaires.