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Valoriser les surfaces embroussaillées
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Dans les régions pastorales du Sud de la France en particulier, les surfaces embroussaillées constituent un atout pour l'élevage . Considérés comme envahissants, les arbustes sont une ressource interessante et favorisent un repas équilibré pour les brebis. Ce dossier fait le point sur les règles de gestionpastorales pour préserver la ressource alimentaire et préserver l'embroussaillement.
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Valoriser les surfaces embroussaillées
©
CARMAJANE
Dans sud de la France, les surfaces pastorales, ou parcours, sont souvent embroussaillées. Elles peuvent être définies comme des milieux à couvert végétal « naturel » et sont caractérisées par la présence plus ou moins importante d'espèces ligneuses : arbres, arbustes ou encore arbrisseaux. Leur valorisation par l'élevage est réalisée par le seul pâturage, sans fauche, ni intervention culturale. Le niveau d'embroussaillement ainsi que les espèces présentes, mais aussi le relief et le couvert herbacé influent sur la circulation des animaux et leur consommation.
De la friche anciennement cultivée, où se sont développés églantiers et prunelliers, à la lande préalpine ou caussenarde où les genêts et les buis étaient autrefois régulièrement coupés pour la litière, les animaux utilisent aujourd'hui des milieux pastoraux très divers. Ces parcours embroussaillés ne sont pas des formations végétales stabilisées, mais des stades dynamiques en cours de fermeture ou de reforestation spontanée. La vitesse de cette colonisation dépend de la profondeur de sol, de l'exposition et de la présence de semenciers. Si elle est rapide sur les anciennes terrasses ou les vieux prés, elle est beaucoup plus lente sur des versants en adret à sol superficiel. Dans tous les cas, la fermeture des milieux débute par une première phase d'implantation d'arbustes pionniers. Quant aux garrigues et maquis, ils sont souvent remaniés de façon cyclique par des incendies. Le pâturage s'inscrit dans ces évolutions en freinant ou maîtrisant l'embroussaillement.
De la friche anciennement cultivée, où se sont développés églantiers et prunelliers, à la lande préalpine ou caussenarde où les genêts et les buis étaient autrefois régulièrement coupés pour la litière, les animaux utilisent aujourd'hui des milieux pastoraux très divers. Ces parcours embroussaillés ne sont pas des formations végétales stabilisées, mais des stades dynamiques en cours de fermeture ou de reforestation spontanée. La vitesse de cette colonisation dépend de la profondeur de sol, de l'exposition et de la présence de semenciers. Si elle est rapide sur les anciennes terrasses ou les vieux prés, elle est beaucoup plus lente sur des versants en adret à sol superficiel. Dans tous les cas, la fermeture des milieux débute par une première phase d'implantation d'arbustes pionniers. Quant aux garrigues et maquis, ils sont souvent remaniés de façon cyclique par des incendies. Le pâturage s'inscrit dans ces évolutions en freinant ou maîtrisant l'embroussaillement.
Retrouvez dans la revue les différents chapitres de ce dossier :
- Les parcours embroussaillés, des surfaces à pâturer à part entière
- Maitrise de l'embroussaillement : des règles à adapter à chaque exploitation
- Intervenir sur les arbustes : débroussailler pas n'importe comment
- Carmejane, INRA : des acquis et des travaux en cours
- Elevage Malzac en Aveyron : un troupeau ovin viande plein air
- Elevage Goletto (Alpes de Haute Provence) : une assurance tous risques face aux aléas climatiques