Aller au contenu principal

L'astuce de Michael Crosse, éleveur de 500 brebis laitières dans le sud de l'Irlande
« Une chaussette pour traiter les boiteries »

Après avoir placé le pied de la brebis, 30 mL du produit de traitement est injecté dans la gaine. © Teagasc
Après avoir placé le pied de la brebis, 30 mL du produit de traitement est injecté dans la gaine.
© Teagasc

« J’avais un problème de boiterie sur mes brebis que je n’arrivais pas à enrayer. Le traitement est fastidieux et, avec le climat que nous avons en Irlande, les parcelles sont souvent humides. Le produit ne reste donc pas longtemps sur la patte traitée. J’ai alors imaginé de mettre comme une chaussette étanche autour des pattes infectées des brebis. Pour cela, j’ai utilisé des boyaux de plastique souples et transparents. J’ai découpé des gaines d’environ un mètre pour chaque patte. Lorsque les brebis sont sur le quai de traite, je glisse la patte malade dans la gaine jusqu’au jarret et je replie le surplus de plastique vers le haut. Je peux ensuite attacher les deux extrémités de la gaine ensemble en passant un cordon attache-câble autobloquant autour de la patte.

Une durée de vie de 24 à 48 heures

Avant de serrer complètement l’attache, j’introduis le produit de traitement dans la gaine à l’aide d’une seringue. Il s’agit de 30 ml de sulfate de zinc et de graisse. Cette technique permet donc à la fois de maintenir le pied en contact permanent avec le traitement et cela évite que la brebis ne contamine ses congénères. Plus le plastique est épais et solide, plus la gaine tiendra longtemps, même si, en moyenne, il faut la changer au bout de 24 à 48 heures. Je combine cette pratique individuelle avec l’utilisation d’un pédiluve qui permet de traiter l’ensemble de mon troupeau. Il faut compter autour de 12 euros pour une bobine de 100 mètres de tube plastique et environ dix euros pour un paquet de 200 colliers de serrage. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
<em class="placeholder">Christophe Holtzer et Éric Arnould</em>
« Je facilite la reprise de ma ferme ovine »
Dans les dix ans à venir, 61 % des éleveurs ovins prendront leur retraite. Face à ce constat alarmant, Éric Arnould a…
Pôle ovin au Sommet de l'Elevage 2024
Sommet de l’élevage – Face à la FCO, le pôle ovin en demi-teinte
Le Sommet de l’Elevage ouvre ses portes du 1er au 4 octobre à Clermont-Ferrand. Le contexte sanitaire n’a pas permis la…
Eleveur cédant avec ses repreneurs
Une passion ovine commune, un héritage réussi !
Les clés d’une transmission aboutie dans la Vienne : une rencontre, un projet, des acteurs, des brebis, des concessions, du…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre