Aller au contenu principal

Sur sol hydromorphe, préférer le trèfle violet à la luzerne pour les brebis en lactation

Le trèfle violet permet de produire un foin de qualité sur sol hydromorphe, là où une luzerne ne serait pas adaptée.

Le trèfle violet constitue une alternative tout à fait intéressante à la luzerne sur sol hydromorphe.
Le trèfle violet constitue une alternative tout à fait intéressante à la luzerne sur sol hydromorphe.
© P.-E. Belot

Pour les prairies temporaires à sol hydromorphe, il vaut mieux privilégier un mélange trèfle violet et ray-grass à de la luzerne. Cette conclusion est tirée des expérimentations menées par la chambre d’agriculture des Pays de la Loire entre 2019 et 2021, présentées lors des journées de l’association francophone des prairies et fourrages fin mars. Si la luzerne est réputée pour sa teneur en protéines et sa résistance aux sécheresses, sa difficulté d’implantation sur les parcelles retenant l’eau constitue un frein à son utilisation.

75 % de trèfle violet et 25 % de ray-grass hybride

Les tests ont été menés en comparant notamment le mélange de 75 % de trèfle violet et 25 % de ray-grass hybride à de la luzerne pure. Sur la parcelle, conduite en agriculture biologique, le mélange a produit sur trois ans autour de 25 % de matière sèche en plus par rapport à la luzerne. Cela représente un gain de 30 % en UFL et 13 % pour les MAT. De plus, l’association du trèfle violet et d’une graminée permet une meilleure stabilité de la production que le trèfle violet pur, tout en maîtrisant le salissement de la parcelle. Le mélange permet donc de produire du foin adapté aux besoins des brebis en lactation, même avec un itinéraire technique biologique. Ce mélange pourrait aussi être adapté à une utilisation mixte entre fauche et pâturage, et réduire le gaspillage des tiges de trèfle récolté en pur.

Titre print : Un foin riche en protéines même sur sol hydromorphe avec le trèfle violet

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Laurent Loury, sélectionneur ovin
"A cause de la FCO, je vais manquer d’agneaux, de brebis et mes reproductrices sont bloquées sur ma ferme"
Laurent Loury est sélectionneur de brebis Ile de France dans l'Oise. Son troupeau est contaminé par la FCO3, les pertes animales…
<em class="placeholder">Christophe Holtzer et Éric Arnould</em>
« Je facilite la reprise de ma ferme ovine »
Dans les dix ans à venir, 61 % des éleveurs ovins prendront leur retraite. Face à ce constat alarmant, Éric Arnould a…
Pôle ovin au Sommet de l'Elevage 2024
Sommet de l’élevage – Face à la FCO, le pôle ovin en demi-teinte
Le Sommet de l’Elevage ouvre ses portes du 1er au 4 octobre à Clermont-Ferrand. Le contexte sanitaire n’a pas permis la…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre