S’équiper en contention pour alléger sa peine

Pesée, tonte, évaluation de la note d’état corporel, échographie, parage des onglons… En élevage ovin, les manipulations d’animaux sont fréquentes et les effectifs souvent importants. Les moutons peuvent être portés directement par l’éleveur et les risques d’accidents du travail et de développement de maladies professionnelles sont donc élevés. S’équiper correctement pour les contentions est donc nécessaire. Un équipement adapté diminuera drastiquement la pénibilité et la charge de travail lors des manipulations, il préviendra aussi l’apparition de maladies professionnelles et d’accidents. Le parc de contention est donc un investissement important.
Couvert, mobiles, fixes… Il existe plusieurs types de parcs. Mais pour qu’il soit bénéfique un parc doit être composé de six surfaces, respecter le réflexe naturel des ovins, être pensé en fonction des besoins de l’éleveur et être ergonomique. Avant de se lancer, il ne faut pas hésiter à demander conseil aux techniciens des chambres d’agriculture, des coopératives et aux conseillers de la MSA. Pour certains types de matériels, comme les cages de retournement, il peut aussi être utile d’aller en tester plusieurs chez d’autres éleveurs pour choisir celui qui convient le mieux. La conception peut prendre du temps mais un parc bien pensé réduit fortement les risques pour l’éleveur et les différents manipulateurs qui peuvent intervenir sur le troupeau. Pour Adrien Dumoulin, éleveur dans la Loire, la réalisation d’échographies par exemple est largement facilitée grâce au parc de contention, "on a essayé sans parc mais c’était dangereux et stressant pour tout le monde". Les parcs de contention diminuent le stress aussi pour les brebis, ce qui améliore ainsi le bien-être animal.