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La tonte n'est plus une corvée

© ciirpo

Inspirée des modèles utilisés dans l'hémisphère sud, la salle de tonte fait partie des équipements qui facilitent le travail. Didier Billy, éleveur à Saint-Laurent-sur-Gorre (87) s'est équipé en autoconstruction il y a dix ans : " Nous avons 900 brebis et les tondeurs viennent toujours à deux. La tonte n'est plus une corvée. Nous approvisionnons les parcs d'attente et ramassons la laine avec ma femme Delphine. Avec une hauteur de plancher à 80 cm, nous travaillons à notre hauteur. Pour tondre 400 brebis dans la journée, il n'y a pas besoin de personnel en plus." Car ce sont les tondeurs qui attrapent. L'éleveur approvisionne les cases d'attente et ramasse la laine. Wilfrid Baudeuf, tondeur, témoigne : "la salle de tonte est pour moi un confort de travail. Le fait d'attraper les brebis me détend le dos et je peux m'arrêter quand je veux pour changer mon peigne par exemple. Je travaille à mon rythme. Pour ce travail, le prix de la tonte est majoré de 20 centimes d'euro par brebis".

Une salle de tonte à deux postes peut se justifier à partir de 450 brebis. Son emplacement doit être bien réfléchi pour l'accès et la circulation des animaux. En matière de surface, 35 m2 minimum sont nécessaires (salle de tonte et espace pour les ramasseurs de laine mais sans l'emplacement pour les curons). La hauteur du montant des portes et des supports de potence atteint 3,10 m. Pour une salle de tonte à deux postes, le montant de l'investissement est de l'ordre de 4 300 euros hors taxes. Il est également possible de se procurer gratuitement les plans auprès de la chambre d'agriculture de la Haute-Vienne.

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