Participer à la protection de l’environnement avec l’obligation réelle environnementale
La Loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, a créé un nouvel outil juridique : l’obligation réelle environnementale (ORE), permettant aux propriétaires fonciers de participer à la protection de l’environnement.
Qu’est-ce qu’une obligation réelle environnementale ?
Quelles sont les personnes concernées ?
Dans la mesure où les obligations sont attachées au bien, elles perdurent même en cas de changement de propriétaire.
Quels sont les biens concernés ?
Les ORE peuvent notamment être utilisées pour compenser une atteinte à l’environnement sur un autre bien immobilier faisant par exemple l’objet de travaux ou de mise en place d’ouvrages nuisibles.
Quel est le contenu d’une obligation réelle environnementale ?
Les obligations environnementales peuvent être passives (ex : ne pas utiliser de produits phytosanitaires, supprimer les obstacles empêchant la libre circulation des espèces…) ou actives (ex : assurer un suivi naturaliste, reboiser une parcelle…).
Quelles sont les conditions de forme et de durée ?
Il est exonéré de droits d’enregistrement et de la taxe de publicité foncière.
Le contrat ORE est conclu pour une durée maximale de 99 ans. Compte tenu de cette très longue durée, il est préférable que la mise en place du contrat soit élaborée avec son notaire et ce dès la phase de négociation, afin d’encadrer précisément les obligations qui en résulteront.
repères
Mis en place en 2016, le dispositif foncier de protection de l’environnement a la particularité d’être :
- défini par un contrat ;
- mobilisable par chaque propriétaire foncier désireux de s’engager dans une problématique environnementale ;
- attaché au bien tout au long de sa durée, même en cas de cession.
Pour un conseil adapté, n’hésitez pas à consulter son notaire.