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« Nous produisons plus de lait avec de l’herbe que certains avec du maïs »

Le Gaec des congères, dans l’Aveyron, vise un haut niveau de production en misant sur la qualité des fourrages de son système tout herbe de montagne. La reprise de surfaces additionnelles a sécurisé les ressources fourragères.

© B. Griffoul

Le Gaec des congères porte bien son nom. Certes, la neige se fait de plus en plus rare au fil des ans. Mais le vent est plus que jamais là, sur ce haut plateau de l’Aveyron balayé de toutes parts. D’ailleurs, les champs d’éoliennes s’y sont multipliés. La famille Balard, à Vezins-de-Lévezou, n’en a jamais voulu. Trop d’embrouilles autour de ces éoliennes. Christine Balard et son fils Anthony élèvent une cinquantaine de vaches laitières avec un système tout herbe à 1 000 mètres d’altitude. Marc, son mari, qui ne pouvait poursuivre son métier d’éleveur pour cause d’allergie, dirige depuis 2005 une entreprise familiale de travaux agricoles (ETA), en grande partie axée sur le pressage et l’enrubannage. Anthony prête la main à l’ETA à laquelle le Gaec délègue la majeure partie des travaux extérieurs.

Lorsqu’Antony s’est installé en 2015, l’exploitation ne comptait que 70 hectares de SAU mais déjà 45 vaches et une référence de 480 000 litres. Son père s’était installé en 1984 à l’arrivée des quotas laitiers avec 27 vaches et 130 000 litres de lait. La ferme a longtemps été bloquée dans son développement. Des brebis allaitantes ont compensé le manque de lait. Quand les vannes se sont ouvertes, Christine Balard a réalisé plusieurs achats de lait puis bénéficié d’attributions et vendu les brebis. « Nous avons tellement souffert de ne pas pouvoir faire du lait qu’on en achetait à chaque fois que cela se présentait », explique-t-elle.

Desserrer l’étau du chargement

Pour le produire, il a fallu intensifier aussi bien au niveau des surfaces que du cheptel. Le chargement est monté jusqu’à 1,4 UGB/ha. C’est beaucoup pour un tel système bien que la quasi-totalité de la surface, à dominante sableuse, soit labourable. Des achats de fourrages étaient nécessaires. Le maïs serait possible, mais il aurait fallu revoir le mode de distribution et ce n’est pas dans la « philosophie » de la famille. Lors de la création de l’ETA, l’ensilage d’herbe a été abandonné au profit de l’enrubannage. « On n’arrivait jamais à faire démarrer l’équipe d’ensilage », se souvient l’éleveuse. La qualité des fourrages a toujours été une préoccupation majeure.

Il y a deux ans, une opportunité familiale a permis de reprendre 60 hectares en location et de desserrer l’étau du chargement. Un bloc contigu à la ferme initiale, très groupé également. « Depuis deux ans, la situation aurait été compliquée si nous n’avions pas eu cette surface supplémentaire, assure Anthony. Il aurait fallu réduire le nombre de vaches ou acheter beaucoup de fourrages et aliments. » Les terres reprises n’étaient pas en état. Elles ont été remises en valeur tambour battant : défrichage, plantation de 2 000 piquets la première année, arrachage de pierres, engrais de fond, amendement, semis de prairies… « Pendant deux ans, nous avons investi l’équivalent du fermage (250 €/ha). L’ETA a rendu bien des services », dit le jeune éleveur.

Évolution vers des prairies de plus longue durée

 
Les VL ont du bicarbonate l’été quand il fait chaud et tous les mois en cure de 5 jours (sur l’enrubanné) ainsi que des hépato-protecteurs et vitamines au moins deux fois dans l’hiver. © B. Griffoul
Les VL ont du bicarbonate l’été quand il fait chaud et tous les mois en cure de 5 jours (sur l’enrubanné) ainsi que des hépato-protecteurs et vitamines au moins deux fois dans l’hiver. © B. Griffoul

 

Avec 128 hectares de SAU, le Gaec des congères est désormais autonome en fourrages, paille et céréales, essentiellement un mélange blé-triticale et un peu de seigle (5 ha) pour reprendre des vieilles prairies. Celles-ci, autrefois de courte durée, sont en train d’évoluer vers des mélanges de graminées et légumineuses (luzerne, trèfles) de 3 à 5 ans, que les éleveurs réalisent eux-mêmes et sèment après une ou deux céréales. La luzerne n’est cependant possible que sur un petit tiers de la surface. Les autres terrains sont trop froids ou humides. Les implantations se font de plus en plus en travail simplifié car les sols sont très sensibles à l’érosion. Ils sont aussi très acides : le Gaec ne lésine pas sur le chaulage (60 tonnes par an de carbonate de chaux).

Des couverts d’hiver sont également implantés : du ray-grass italien qui est enrubanné et un mélange seigle-colza enfoui au printemps. La quasi-totalité des fourrages est récoltée sous forme d’enrubannage, hormis les deuxièmes coupes de prairies à base de luzerne (12 ha) et les prairies permanentes (15 ha). Avec les différentes coupes, l’enrubannage représente un peu plus de 100 hectares. « Nous privilégions la qualité plutôt que le rendement, soulignent Christine et Anthony Balard. C’est l’avantage d’avoir l’entrepreneur à la maison. »

Des premières coupes très précoces

« Cette année, la récolte a débuté une semaine avant l’épiaison des ray-grass et s’est terminée début épiaison. Ils se fient aux sommes de températures pour savoir quand démarrer », précise Arnaud Marignac, conseiller d’élevage. « Récolter de l’herbe très tôt est une constante dans cette exploitation, confirme Benoît Delmas, conseiller réseau Inosys. Cette recherche de qualité des fourrages conditionne les résultats que nous observons : lait par vache, achats de concentrés… »

Ce système tout herbe à base d’enrubannage est néanmoins tributaire des conditions météorologiques. Autant cette année, tous les fourrages sont de qualité exceptionnelle, autant les deux années précédentes les valeurs alimentaires attendues n’étaient pas au rendez-vous car les fauches ont été retardées par la météo. Sans compter que les nouvelles surfaces ne produisaient pas encore des fourrages à la hauteur des 9 000 litres par vache que visent les éleveurs. « En 2019, nous avons perdu plus de 1 000 litres par vache », se désole Christine Balard. La reproduction en a pâtit aussi.

« Le bâtiment est au taquet mais fonctionnel »

 
La stabulation, constituée de deux bâtiments accolés, ne peut être raclée qu’au tracteur (2 fois par jour) et ne peut être agrandie. Elle dispose de 45 logettes et 65 places au cornadis. © B. Griffoul
La stabulation, constituée de deux bâtiments accolés, ne peut être raclée qu’au tracteur (2 fois par jour) et ne peut être agrandie. Elle dispose de 45 logettes et 65 places au cornadis. © B. Griffoul

 

Ce niveau de productivité en système herbe de montagne est d’autant plus remarquable que le bâtiment, qui ne compte que 45 logettes, est à saturation. En 2019, les logettes ont été équipées de tapis pour améliorer le confort. Cela a permis de mettre fin à une dégradation des taux cellulaires. « Le bâtiment est au taquet mais il est fonctionnel. Nous avons réussi à faire 9 300 litres par vache. C’est bien que les vaches s’y plaisent », souligne Anthony. La stabulation principale, construite en deux fois, n’accueille plus que les laitières. Veaux et génisses ont été déplacés dans de nouveaux bâtiments. Face à cette contrainte, les éleveurs n’ont d’autre choix que de miser sur la productivité des vaches. « Dans le secteur, leur système herbager défie beaucoup de systèmes avec du maïs », constate Arnaud Marignac. Ce qui n’est pas pour leur déplaire.

Du lait mais aussi de la qualité. « Je sélectionne beaucoup sur les taux. Je ne choisis que des taureaux indexés positivement en TB et TP mais sans détériorer le lait », détaille Anthony. Il a également choisi de passer une partie du troupeau en race Brune pour continuer à améliorer les taux et « faire mieux vieillir les vaches ». Il se fixe un objectif de 50 % de Prim’Holstein et 50 % de Brune. Le gros des vêlages a lieu d’août à novembre. « En travaillant à l’ETA, c’est plus facile à gérer et les veaux sont moins malades à cette période car il fait moins froid », dit-il.

Une alimentation des génisses soutenue

La nouvelle nurserie compte 18 places. Les veaux sont élevés au lait en poudre préparé à l’extrémité du couloir (un repas par jour). © B. Griffoul
La nouvelle nurserie compte 18 places. Les veaux sont élevés au lait en poudre préparé à l’extrémité du couloir (un repas par jour). © B. Griffoul

Le Gaec utilise de la semence sexée et pratique le croisement viande (Blanc Bleu Belge, Charolais). Les résultats de reproduction sont assez variables. Dégradés en 2019, ils ont retrouvé un niveau correct cette année (57 % de réussite en 1re IA). « En système herbe, les résultats sont dépendants de la qualité des fourrages », analyse Arnaud Marignac. Les éleveurs rencontrent quelques difficultés pour faire saillir les génisses. « Trop grasses ? », s’interrogent-ils. « Elles sont bien nourries et en état mais sans excès, estime le conseiller élevage. Elles font de très bonnes croissances et sont prêtes à inséminer dès 14-15 mois. »

L’âge moyen au premier vêlage est de 24 mois. Les génisses ont une alimentation soutenue : enrubannage des refus de pâtures des vaches et d’avoine, même quand elles sont à la pâture, foin et concentré. Depuis qu’elles sont à l’écart des vaches, la surveillance des chaleurs est plus difficile. Les éleveurs envisagent de s’équiper d’un système de détection. Si la première IA ne réussit pas, ils remettent le même taureau pour concrétiser les choix génétiques faits au départ.

Passer en bio intensif ?

« Si nous passions en bio, nous ne garderions pas des Prim’Holstein, surtout vis-à-vis des taux », prévoit Anthony Balard. © B. Griffoul
« Si nous passions en bio, nous ne garderions pas des Prim’Holstein, surtout vis-à-vis des taux », prévoit Anthony Balard. © B. Griffoul

 

« Avec la surface actuelle, nous pourrions nourrir davantage de vaches, mais nous ne voulons pas le faire », assure Anthony Balard. Le Gaec, qui livre au groupe Lactalis, a d’ailleurs rendu 30 000 litres de référence laitière pour que d’autres puissent en profiter. La production tourne autour de 400 000 litres. Mettre davantage de vaches nécessiterait d’investir dans une nouvelle stabulation car le bâtiment actuel ne peut pas être agrandi dans de bonnes conditions. Mais, surtout d’ici une dizaine d’années, Anthony se retrouvera seul sur l’exploitation. Une situation que la famille Balard essaye d’anticiper.

De nombreux projets sont sur la table sans qu’aucun pour l’instant ne se démarque. S’associer ? Embaucher un salarié ? Passer en bio ? Deux simulations ont déjà été réalisées avec l’aide de la chambre d’agriculture. « En maintenant le niveau de production à 7 500 litres par vache avec l’effectif de vaches actuel, les résultats économiques progresseraient en bio. À 6 600 litres, ils resteraient équivalents au conventionnel », décrypte Benoît Delmas. « Cela ne nous plairait pas d’avoir des vaches à 6 600 litres », prévient Anthony. Passer en bio engendrerait certainement une petite baisse de la productivité. Mais en poursuivant les pratiques actuelles d’alimentation, maintenir des vaches à 7 500 litres ne semble pas hors de portée. Reste tout de même une incertitude sur le maintien des taux aux niveaux actuels.

« L’azote pour sécuriser les stocks »

Avec les nouvelles surfaces, le chargement a beaucoup diminué, ce qui laisse de la marge pour passer en bio. Le travail d’assolement, avec des mélanges moins gourmands en azote, a déjà été fait. « Nous aimons bien la sécurité du conventionnel, reconnaissent les éleveurs. Surtout, l’azote nous aide bien dans nos sols froids pour assurer les premières coupes et nous permet de sécuriser les stocks. Sans azote, les rendements baisseraient et on faucherait moins tôt. »

Un autre projet pourrait voir le jour : la construction d’un séchage en grange avec toiture photovoltaïque. L’objectif est d’obtenir « la même qualité de fourrage que l’enrubannage mais sans le plastique. À l’avenir, avec les enjeux écologiques qui se dessinent, le coût du plastique et de son recyclage va exploser, anticipe Anthony Balard. De plus, même si nous y faisons très attention, notre exposition au vent nous complique beaucoup la tâche pour maintenir la propreté des abords de ferme. » Les projets ont encore besoin de décanter, mais pas question de se laisser prendre au dépourvu.

Plus de 100 ha d’enrubannage

Chiffres clés

SAU : 128 ha dont 25 ha de céréales (19 ha de mélange blé-triticale, 5 ha de seigle, 1 ha d’orge) ; 22 ha de mélanges graminées-légumineuses ; 66 ha de prairies temporaires de longue durée à base de graminées ; 15 ha de prairies permanentes
Cheptel : 50-55 Prim’Holstein et Brunes à 8 500 - 9 000 litres
Référence : 450 000 litres
Chargement : 0,8 UGB/ha
Main-d’œuvre : 1,7 UMO

L’enrubanné, « plus compliqué à gérer » que l’ensilage

Le Gaec réalise 900 balles d’enrubanné par an, ce qui nécessite 45 rouleaux de plastique et interroge le jeune éleveur sur l’avenir de cette technique de récolte. © B. Griffoul
Le Gaec réalise 900 balles d’enrubanné par an, ce qui nécessite 45 rouleaux de plastique et interroge le jeune éleveur sur l’avenir de cette technique de récolte. © B. Griffoul

 

Jongler avec les balles d’enrubanné pour maintenir le niveau de production sans risquer les problèmes métaboliques est un exercice assez complexe.

Construire une ration presque exclusivement avec de l’herbe enrubannée récoltée très tôt n’est pas sans risque en termes de rumination. Même si le fourrage est coupé au rotocup lors du pressage, il faut un taux de matière sèche d’au moins 45-50 % pour avoir une fibre piquante, explique Arnaud Marignac, conseiller élevage. « Avant la reprise des nouvelles terres, nous avons eu des périodes limites en matière de rumination avec de l’enrubanné très précoce. Il fallait distribuer le foin pour être sûr qu’il soit bien consommé. » Actuellement, il est en libre-service pour des questions de travail.

Des balles triées selon la qualité

Depuis deux ans, les stades de récolte étant un peu plus tardifs, l’enrubanné était plus riche en cellulose brute. Les fourrages les plus représentatifs sont analysés. « En ensilage, le tas d’herbe est identique tout l’hiver, explique le conseiller. En enrubannage, il est important de trier les balles selon la qualité pour pouvoir les utiliser au meilleur moment selon les besoins des animaux. C’est beaucoup plus compliqué à gérer. L’objectif de couverture des rations est de 90 UFL en densité énergétique, 105 en PDIN et 100 en PDIE. Avec de très bons enrubannés, on peut monter à 92-93 % en densité énergétique. Mais, l’hiver dernier, à certains moments nous n’étions qu’à 87 %, d’où la baisse du lait. » L’enrubanné est distribué à la pailleuse distributrice et le concentré individualisé au DAC. La ration de cet hiver équilibrée pour 32 kg de lait devrait comprendre (en MS) 3,3 kg de foin, 13 kg d’enrubanné (de deux qualités), 2,6 kg de céréale, 2,2 kg de maïs grain (acheté broyé) et 2,1 kg de tourteau (70 soja, 30 colza). Selon les années et leurs aléas climatiques, la pâture couvre de 15 à 30 % des besoins alimentaires des vaches. La préparation au vêlage est effectuée selon les recommandations.

Avis d'expert : Benoît Delmas, ingénieur Inosys chambre d’agriculture de l’Aveyron

 

 
Benoît Delmas, ingénieur Inosys chambre d’agriculture de l’Aveyron © B. Griffoul
Benoît Delmas, ingénieur Inosys chambre d’agriculture de l’Aveyron © B. Griffoul

 

« Leur carburant, c’est le lait par vache »

« L’agrandissement de la surface a donné une bouffée d’oxygène au Gaec des congères. Le chargement était trop élevé pour la région et pour un système tout herbe très sensible au changement climatique. Cela n’aurait pas pu durer. Depuis deux ans, le coût du nouveau fermage n’est sans doute pas supérieur aux achats de fourrages qu’ils auraient dû faire dans la configuration précédente. Cette forte baisse du chargement leur donne une marge de manœuvre pour éventuellement passer en bio. Ce serait très pertinent. Mais il n’est pas certain que cela corresponde à leurs valeurs. Leur carburant, c’est de faire du lait par vache. Ils ont un gros potentiel génétique. Bien qu’il n’y ait pas encore urgence, ils vont devoir poursuivre la réflexion sur la main-d’œuvre. L’autre enjeu, c’est l’évolution du mode de récolte. Le tout enrubannage pose question par rapport à la variabilité de la qualité et aux contraintes environnementales qui arrivent. Avec le groupe d’éleveurs du réseau Inosys, nous allons poursuivre le travail sur les valeurs qu’ils veulent mettre en avant pour les aider à faire leurs choix. »

 

Sur la campagne 2018-2019, le Gaec a vendu 54 000 litres de moins que l’année précédente. En moyenne sur cinq ans, il manque 500 litres par vache. Dans le prix du lait, la qualité - essentiellement les taux - représente quelque 30 €.

Les coûts d’alimentation sont maîtrisés grâce à l’utilisation de matières premières et des quantités de concentrés assez faibles pour un système herbe. Les frais vétérinaires (8 €/1 000 l) sont plutôt bas. Malgré un bâtiment saturé, le troupeau est confronté à peu de problèmes sanitaires. L’éleveuse utilise l’homéopathie.

La reprise des nouvelles surfaces en 2018 s’est traduite par une augmentation de certaines charges opérationnelles (engrais, amendements, semences) et surtout des charges de structure (+ 17 000 € en foncier). Mais, en contrepartie, elle a permis d’augmenter les aides (+ 19 000 €).

La délégation d’une grande partie des travaux à l’ETA familiale et l’utilisation de matériel en Cuma génèrent des frais de mécanisation équivalents à ceux d’une exploitation plus classique (sauf qu’ils incluent aussi la main-d’œuvre) mais structurés différemment : travaux par tiers très élevés et frais d’amortissement, de carburant et d’entretien très bas. Les travaux réalisés par l’ETA sont comptés aux tarifs facturés aux autres clients.

Pour toutes ces raisons, l’EBE et l’efficacité économique sont en baisse en 2018-2019. Mais la rémunération du travail (1,8 Smic) reste correcte. L’année précédente, avec 441 000 litres de lait livrés et un prix de 347 €, l’EBE atteignait 75 215 € et le produit brut/EBE 35 %.

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