Une charte « marchandises » pour Paris
Une nouvelle charte « marchandises » a été signée le 18 septembre par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et paraphée par quelque 80 signataires : chargeurs, opérateurs de transport, fédérations professionnelles, institutionnels, chambres consulaires ou organismes de recherche. Elle vise à favoriser une logistique urbaine « durable », en prévoyant entre autres d’atteindre 50 % de livraisons réalisées par des véhicules non-diesel d’ici à 2017. Cette charte veut poser les bases d’une nouvelle organisation logistique favorisant la construction de nouveaux « hôtels logistiques », l’utilisation des voies d’eau, la recherche de solutions de transport multimodal, d’un service de réservation des aires de livraison, etc. Le délégué général de l’Union nationale du transport frigorifique, Jean-Paul Meyronneinc, a affiché clairement son opposition à cette charte la qualifiant de « couperet ». « Je n’ai pas signé cette charte », a-t-il déclaré le 30 septembre. À l’inverse, Claude Samson, président d’Afilog, et signataire de la charte, considère que « les pouvoirs publics ont un rôle à jouer ». « J’ai signé la charte sinon rien ne bouge. Nous devons aussi être proactifs », a-t-il insisté. Le transport de marchandises représente 20 % du trafic routier à Paris.