L’activité des abattoirs de porcs JPS et Jean Floc’h en Bretagne a progressé de plus de 1 % en 2020
Les deux groupes d'abattage privés arrivent en deuxième et troisième position dans le classement des plus importants abatteurs bretons, derrière le leader Cooperl dont l'activité a légèrement baissé en 2020.
Les deux groupes d'abattage privés arrivent en deuxième et troisième position dans le classement des plus importants abatteurs bretons, derrière le leader Cooperl dont l'activité a légèrement baissé en 2020.
Selon les données d’Uniporc ouest analysées par les Chambre d’agriculture de Bretagne, en 2020, plus de 13,8 millions de porcs ont été abattus en Bretagne représentant un volume global de 1,3 million de tonnes (1). En Bretagne, l’activité d’abattage est aux mains de quelques groupes situés aux premières positions nationales.
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En tête, la coopérative Cooperl voit son nombre de porcs diminuer en 2020 par rapport à 2019, aussi bien sur ses deux sites bretons de Lamballe et Montfort-sur-Meu (-3,6 %, soit plus de 140 000 porcins de moins) que sur celui de Saint-Maixent (Nouvelle-Aquitaine). La part de la Cooperl dans les abattages de la région perd 0,6 point pour atteindre 28,2 %. Viennent ensuite avec un nombre de porcins en augmentation (+1,2 %, soit 30 300 animaux supplémentaires), les unités de la filiale Agromousquetaires du groupe de distribution Intermarché, soit Josselin porc abattage à Josselin, Gatine Viandes à La Guerche-de-Bretagne et Société briécoise d’abattage à Briec (spécialisée en abattage et première transformation de coches) qui totalisent 18,3 % de l’activité régionale. À la troisième place, le groupe privé Jean Floc’h, avec ses deux outils d’abattage à Locminé et Loudéac, progresse quant à lui de 1,4 % pour représenter 16,5 % de l’activité régionale.
Ensuite Kermené avec son seul site situé au Mené, filiale du groupe Leclerc, progresse cette année, malgré une activité d’abattage perturbée au second trimestre du fait de la contamination d’une partie du personnel par la Covid-19. En cinquième place, le groupe privé Bigard et ses abattoirs du Finistère voient leurs volumes d’abattage diminuer de 1 %, soit 19 000 porcs de moins. Contrairement à 2019, sa baisse d’activité n’est pas compensée par un développement de ses outils situés hors Bretagne, l’activité d’abattage de porcins en France du groupe baisse de près de 40 000 porcs sur l’année (-1 %).
Sur six ans l’activité de certains groupes bretons a fortement évolué, avec la progression de plus de 20 % du groupe Jean Floc’h et de l’abattoir Abéra du groupe Avril, alors que les outils d’Agromousquetaires et de Bigard connaissent une baisse d’activité proche de 7 % et que le groupe Cooperl et l’abattoir Kermené sont proches de la stabilité.