La filière se dote d’un indice de compétitivité
Pour Didier Delzescaux, directeur de l’interprofession porcine (Inaporc), « la filière va mal, mais on tourne en rond pour trouver des remèdes. Nous avons donc demandé à l’Institut du porc d’élaborer un indice de compétitivité, afin de formaliser ce constat ». Cet indice, présenté le 5 juin, est un système de notation qui compare les résultats techniques et économiques des opérateurs français à ceux observés en Espagne, au Danemark, aux Pays-Bas et en Allemagne, selon 33 variables technico- économiques réparties en huit thèmes (environnement macro-économique de la filière, commerce extérieur des produits du porc, coût et rentabilité en élevage, structure de l’élevage, performance industrielle de l’abattage découpe du porc, structure des entreprises d’abattage découpe, industrie de la transformation de la viande et distribution).
Premiers résultats ; la France est assez mal notée, ce qui est pour Didier Delzescaux, « un constat de nos faiblesses ». Toutefois, selon l’Inaporc, l’Hexagone est bien placé en terme de performances techniques en élevage ; preuve que l’« on sait faire du cochon en France ».