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Filière pâtes
Ebro Foods cède une partie de Panzani au fonds CVC Capital

L’opération concerne les pâtes sèches, le couscous, les sauces et la semoule.

© Thierry Michel

Le groupe espagnol Ebro Foods a annoncé ce lundi 26 juillet être entré en négociations exclusives avec le fonds de capital investissement CVC Capital Partners III pour lui céder les activités pâtes sèches, couscous, sauces et semoules détenues par le groupe français Panzani (par ailleurs propriété d’Ebro Foods).

Sont concernées les marques Panzani, Ferrero, Regia, Zakia et Le Renard d’une part et tous les actifs liés à ces marques, y compris les usines et les moulins. Le périmètre concerné par la transaction représentait un chiffre d’affaires de 470 M€ et 750 employés en 2020. Le siège social de ces activités restera à Lyon en France. Elles y sont installées depuis 1961. Le communiqué publié par Ebro Foods indique qu’il « n’y aura pas d’impact social sur les salariés concernés par l’opération. »

Cette dernière est soumise à plusieurs consultations avant d’être validée en assemblée générale chez Ebro Foods. Le groupe espagnol dit qu’il espère une réalisation complète de la cession avant le 31 décembre 2021, pour une valeur de 550 M€.

Dans la stratégie du groupe

Les activités de Panzani en pâtes fraiches et en riz, concernant notamment les marques Lustucru Sélection et Taureau Ailé, seront extraites de la structure Panzani avant la signature et intégrées à Ebro Foods.

Ce n’est pas une surprise car, il y a quelques mois, des informations de marché avaient déjà fait état de la volonté d’Ebro Foods de céder ces activités, dans le cadre de la stratégie 2019-2021 de l’entreprise, pour se concentrer sur les autres activités du groupe.

Dans cette opération, Rothschild & Co est le conseil exclusif d’Ebro Foods alors que BNP Paribas, Rabobank et Spayne Lindsay tiennent ce rôle pour CVC Capital Partners. Ce dernier est installé dans 24 pays en Asie, Europe et Etats-Unis et gère 115 Md$ d’actifs.

Pour mémoire, Ebro Foods a réalisé un bénéfice net de 192 M€ en 2020 dans le cadre du meilleur exercice de toute son histoire. Une partie de cette dynamique provenait bien entendu des recrudescences d’achat de riz et de pâtes au moment notamment du premier confinement consécutif à l’apparition du virus de la Covid-19.

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