Développement agricole et rural : un nouvel appel à projets national en 2023
Le programme national de développement agricole et rural finance des projets orientés vers des objectifs prioritaires pour l’agriculture française. En 2022, 50 projets sont financés à hauteur de 20 millions d’euros. Pour 2023, une nouvelle vague d’appels à projets est ouverte. La date limite du dépôt des candidatures est le 15 février.
Le programme national de développement agricole et rural finance des projets orientés vers des objectifs prioritaires pour l’agriculture française. En 2022, 50 projets sont financés à hauteur de 20 millions d’euros. Pour 2023, une nouvelle vague d’appels à projets est ouverte. La date limite du dépôt des candidatures est le 15 février.
En 2022, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire finance 50 projets de recherche appliquée et de développement dans le cadre de son Programme national de développement agricole et rural (PNDAR). Le financement, à hauteur de 20 millions d’euros, est assuré par le Compte d’affectation spéciale développement agricole et rural (Casdar). Ces projets ont pour objectif d’accélérer et amplifier la transition agroécologique en combinant la création de valeur économique, sociale et environnementale.
FranceAgriMer ouvre un nouvel appel à projets
Pour 2023, une nouvelle vague d’appels à projets est ouverte. Les candidatures sont possibles jusqu’au 15 février. L’opération est mise en œuvre par France AgriMer, sous le pilotage de la Direction générale de l’enseignement et de la recherche. Les candidatures sont ouvertes à l’ensemble des organismes de recherche, d’innovation, de formation et de développement agricole et rural. Elles devront répondre à l’une des 3 catégories proposées par le ministère.
- Connaissances : pour soutenir des projets de recherche appliquée, de production de nouvelles connaissances opérationnelles, d’outil et/ou de méthodes finalisées.
- Co-innovation : pour soutenir des projets de recherche participative, de coproduction entre les différents types d’acteurs, dont les agriculteurs, d’innovations directement adaptées aux besoins du terrain.
- Démultiplication : pour soutenir des projets de développement agricole, diffuser des connaissances et/ou des outils déjà éprouvés, et démultiplier leur adoption par les agriculteurs.
Ces orientations incitent les organismes à construire des « projets multi-filières » qui vont pouvoir répondre « à des problématiques nationales communes entre filières », assure le ministère mais aussi permettre de « transférer les innovations et méthodes » entre ces filières.
50 projets initiés en 2022 et un financement de 20 M€
Selon leur durée, les résultats des projets initiés en 2022 seront disponibles en 2025 et 2026.
Tous les projets répondent aux 9 priorités d’innovation du PNDAR :
- création de chaînes de valeur,
- renouvellement des générations,
- réduction des gaz à effet de serre,
- autonomie protéique et azotée,
- préservation de l’agrobiodiversité,
- adaptation face aux aléas climatiques,
- gestion intégrée de la santé animale et végétale,
- amélioration du bien-être animal,
- mobilisation du levier numérique.
Dans ce cadre :
- un tiers des projets financés visent à identifier et mettre en œuvre des pratiques agroécologiques alternatives à l’usage des produits phytosanitaires ou antibiotiques;
- un quart des projets financés ont comme objet de faciliter la transmission des exploitations et d’améliorer la qualité de vie au travail pour les agriculteurs ;
- un quart des aides est attribué à des projets d’innovation en faveur de la filière « fruits et légumes » ;
- 20 % des aides sont attribuées à des projets d’innovation en faveur des filières d’élevage de ruminants.
Parmi les partenaires recevant des financements du ministère :
- les instituts techniques agricoles reçoivent un quart des aides pour conduire les projets,
- les stations d’expérimentation reçoivent un quart des aides.
Parmi les projets lauréats, 18 projets visent à accélérer par l’innovation l’adaptation des systèmes de production animale et végétale face aux aléas et au changement climatique, en s’appuyant notamment sur une gestion économe et efficiente de l’eau.