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Tomates : des besoins d’énergie divisés par 4 : découvrez les serres de la Salamandre

Porté par trois producteurs de l’OP Ydéal (marque Le Potager de Jade), le projet consiste à réutiliser l’énergie jusqu’ici perdue de l’usine de valorisation de déchets de la Lasse pour chauffer les 4 ha de serres.

En résonance avec les hausses des coûts de l’énergie, Le Potager de Jade, marque de l’organisation de producteurs Ydéal, a annoncé le 22 mars l’aboutissement du dernier projet mené par les maraîchers : Les Serres de la Salamandre. Il s’agit de 4 ha de serres adossés à l’usine de valorisation de déchets de la Lasse, en Anjou, qui produit chaque année de 60Gwh d’électricité. Cette installation permet aux producteurs de tendre vers l’autonomie en divisant par 4 leur dépendance à des sources d’énergie extérieure.

Déjà 3 ha de plus en construction, 12 ha à moyenne échéance

Porté par trois maraîchers du Potager de Jade, Stéphane Gaborit, Jean-René Briand et Yannick Lechat, ce projet a mis plus de 5 ans à voir le jour. La construction s’est achevée fin 2021. Les trois associés devant gérer leurs propres sites de production en région nantaise, la direction a été confiée à Nicolas Dreux. Son entrée au capital de l’entreprise est prévue « à brève échéance ».

« Basé sur la récupération d’énergie inutilisée, le projet est le premier du genre à se concrétiser en Pays de la Loire et ses premiers fruits, des tomates, sont récoltés actuellement », souligne Ydéal. Construites sur la ZAC de la Salamandre, les serres n’empiètent pas sur des terres agricoles. Elles sont entièrement chauffées par énergie de récupération et le dispositif peut pourvoir aux besoins de 20 ha de serres. La construction de 3 ha supplémentaires est déjà prévue pour 2025 et les trois maraîchers se projettent sur 12 ha à moyenne échéance.

Des serres pour l’emploi et le zéro-gaspillage

La capacité de production est de 2 500 t de tomates grappe rondes et gustatives. Les cultures, démarrées début janvier 2022, ont déjà permis de créer 46 emplois, bientôt 60 en pleine saison. Le recrutement s’est fait dans un rayon de 20 km autour des serres.

La préservation des ressources en eaux a été prise en compte : outre la récupération systématique des eaux de pluies sur le toit des serres, l’eau non consommée par les plantes est recyclée dans une cuve de filtration biologique et réutilisée pour alimenter les plantes. L’économie en eau s’évalue à 30 %.

Les Serres de la Salamandre disposent en outre d’une station de conditionnement sur site.

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