Les Lettons développent la production laitière caprine
Pour répondre à la demande croissante de lait de chèvre, les Lettons ont comparé trois races caprines au niveau de la composition du lait. Les résultats ont été présentés lors du congrès sur les laits non bovins.
La filière laitière caprine est en fort développement en Lettonie. Des chercheurs de l’Université de Sciences de la Vie et de Technologie de Jelgava, au sud de la capitale, ont analysé la composition du lait d’une race caprine autochtone, de saanen et de croisements proches des chèvres anglo-nubiennes. Ils ont également évalué l’impact du nombre de lactation sur la composition du lait. Pour cela, les chèvres étudiées en étaient entre leur seconde et leur quatrième lactation. Les chercheurs évaluent la teneur en matières grasses, matières protéiques, le ratio entre celles-ci, la teneur en matière sèche, en lactose et en caséine. Sans surprise, toutes les teneurs étudiées sont au plus haut lors de la seconde lactation et diminuent progressivement pendant les lactations ultérieures. Dans la comparaison interraciale, les chèvres lettones sortent avec les teneurs en matières grasses, matières protéiques et matière sèche les plus élevées, alors que les saanen s’imposent sur les teneurs en caséine. Les chèvres croisées type anglo-nubiennes affichent, elles, les teneurs les plus fortes en lactose.