Les hard seltzers à l'épreuve de l'été
Nouvelle catégorie de boissons alcoolisées apparue à l’automne 2020, les hard seltzers représentent un volume de chiffre d’affaires pour l’instant très modeste selon les données de Nielsen IQ. L’été s’annonce comme un examen de passage pour ces produits de plus en plus nombreux en rayons.
Nouvelle catégorie de boissons alcoolisées apparue à l’automne 2020, les hard seltzers représentent un volume de chiffre d’affaires pour l’instant très modeste selon les données de Nielsen IQ. L’été s’annonce comme un examen de passage pour ces produits de plus en plus nombreux en rayons.
Rappelons que les hard seltzers sont des eaux pétillantes faiblement alcoolisées (autour de 5% en général) et aromatisées. Ce concept venu des États-Unis, a fait son apparition en rayon en novembre 2020 et constitue une nouvelle offre au sein de l'univers des boissons alcoolisées.
En 6 mois d’existence, NielsenIQ évalue le chiffre d’affaires de ces boissons en grande distribution (hyper, supermarchés et magasins de proximité) à 246 000 euros. Un résultat encore modeste même si le chiffre d’affaires a doublé au mois d’avril par rapport au mois précédent. NielsenIQ souligne qu’au mois d’avril, il s’est vendu « 4 fois plus de tequila ou encore 111 fois plus de vodka ».
Un créneau qui attire les lancements
Pour Nicolas Léger, directeur analytique chez NielsenIQ, « les hard seltzers sont des boissons particulièrement rafraîchissantes et vouées à conquérir les consommateurs lors de la saison estivale. Les prochains mois vont donc servir de révélateur quant au potentiel de la catégorie, a fortiori avec l’arrivée annoncée de nombreux acteurs sur ce nouveau marché en France.»
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Le précurseur du marché en GMS, Snow Melt, une marque débarquée des États-Unis, est désormais rejoint par une dizaine de lancements. Parmi eux, le wine seltzer de Café de Paris qui comme son nom l’indique est issu de vin, Vybz, le hard seltzer en marque de distributeur (MDD) de Carrefour ou encore Topo Chico, la version lancée par Coca Cola.
Un référencement bien engagé mais des prix élevés
« Ils sont présents dans un magasin sur deux » avec en moyenne, sur le mois d’avril, près de 3 références en magasin, indique NielsenIQ. Ils se distinguent aussi par une forte présence dans les magasins de proximité urbains avec des ventes à l’unité.
Pour l’instant leur créneau de prix moyen est élevé, à 5,70 € au litre en hypermarché. Un créneau plutôt proche de celui des bières artisanales que des bières de base. NielsenIQ remarque que les rotations sont très en dessous des meilleurs lancements de bières observés en 2020.
L’été sera donc une véritable période d’essai pour cette nouvelle catégorie qui surfe sur la vague des boissons moins alcoolisées, moins sucrées et moins caloriques, visant un public jeune et une consommation festive.
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