Hauts-de-France
Les conseils d’Arvalis pour limiter les effets négatifs d’un décalage des semis de blé
Les cumuls de pluie extrêmement élevés dans les Hauts-de-France depuis le mois de septembre ont entraîné des retards de récolte des betteraves et des pommes de terre. Conséquence : l’implantation des blés est retardée à son tour. Les conseils d’Arvalis-Institut du végétal pour adapter au mieux le choix de la variété en fonction de la date de semis.
Les cumuls de pluie extrêmement élevés dans les Hauts-de-France depuis le mois de septembre ont entraîné des retards de récolte des betteraves et des pommes de terre. Conséquence : l’implantation des blés est retardée à son tour. Les conseils d’Arvalis-Institut du végétal pour adapter au mieux le choix de la variété en fonction de la date de semis.
« Depuis début septembre, les cumuls de pluie sont extrêmement élevés dans toute la région des Hauts-de-France et particulièrement sur la bordure maritime dans le secteur de Boulogne-sur-Mer ». Ce constat est celui dressé par Arvalis-Institut du végétal) dans l’Action agricole. L’article rédigé par l’institut de végétal s’intéresse aux conséquences de cette situation climatique sur les semis de céréales dans cette région. Du 15 septembre au 11 novembre, la station météo de Licques dans le Pas-de-Calais n’a enregistré que « moins de dix jours seulement sans pluie dans ce secteur », précise l’équipe technique. Conséquence : « des arrachages de betterave et pomme de terre retardés » qui ont pour effet de repousser les semis de céréales. « Très peu de créneaux d’implantation ont pu être saisis jusqu’à présent », peut-on lire.
« D’après la synthèse des essais Arvalis réalisés en Hauts-de-France, le potentiel de rendement d’un semis retardé jusqu’en décembre pour une variété inchangée, chute de l’ordre de - 10 à 20 % » affirment les expérimentateurs. « Pour des semis à partir de février, le changement de variété peut s’avérer indispensable, mais il n’est pas nécessaire de se ruer immédiatement vers des variétés alternatives ou de printemps », poursuivent-ils. « Le choix de la variété doit être adaptée en fonction du mois de semis, en combinant l’alternativité de la variété ainsi que sa précocité à épiaison. » Pour s’y retrouver l’Institut technique a réalisé un tableau qui accompagne l’article. Arvalis diffuse également une infographie illustrant l’effet de la note d’alternativité sur le rendement en situation de semis de rattrapage.
L’intégralité de l’article est à retrouver dans L’Action agricole picarde.