Le Royaume-Uni est très dépendant des produits laitiers de l'UE à 27
Les importations de produits laitiers du Royaume-Uni sont constituées à 99% par des produits laitiers venant de l'Union européenne à 27. Les Britanniques importent l'équivalent d'environ un tiers de leur collecte de lait (15,5 millions de tonnes).
Les importations de produits laitiers du Royaume-Uni sont constituées à 99% par des produits laitiers venant de l'Union européenne à 27. Les Britanniques importent l'équivalent d'environ un tiers de leur collecte de lait (15,5 millions de tonnes).
Le Royaume-Uni est largement déficitaire avec l'Union européenne à 27. Ces principaux fournisseurs sont, par ordre d'importance, l'Irlande, la France, l'Allemagne et les Pays-Bas.
Pour la France, le Royaume-Uni est son quatrième client à l'international. Elle a exporté 597 millions d'euros de produits laitiers vers le Royaume-Uni en 2019, dont 294 M€ de fromages et 150 M€ de yaourts et laits fermentés (Source : Cniel). Sa balance commerciale est nettement positive de +416 M€ en 2019 avec son voisin d’outre-Manche (Source : Idele). Pour autant, les exportations françaises ont légèrement fléchi entre 2016 et 2019.
Depuis 2016, le déficit britannique s'est légèrement réduit avec ses voisins européens, en valeur, en lien surtout avec une hausse de ses exportations vers l'Irlande, les Pays-Bas, d'autres états membres.
Par contre, sur les neuf premiers mois 2020, la balance commerciale se dégrade à nouveau avec l'UE à 27, en lien surtout avec une baisse des exportations britanniques. Par contre, les exportations vers pays tiers ne fléchissent pas et la balance commerciale reste positive avec les pays tiers. La collecte laitière britannique a baissé de -1 % sur 9 mois 2020 (/9 mois 2019) et le Royaume-Uni semble opérer un recentrage sur son marché intérieur. Les importations ont légèrement baissé également.
Quand on ne regarde que les fromages, qui représentent le gros morceau des importations britanniques (55 % en valeur), la balance commerciale britannique ne cesse de se dégrader avec l'UE à 27 depuis 2016, que ce soit en volume ou en valeur.