Le prix du lait de chèvre progresse au premier trimestre
Le prix moyen du lait de chèvre a connu une nouvelle progression au premier trimestre, sous l’effet de la hausse du prix de base. En revanche, l’amélioration de la composition s’estompe, après une année de forte progression.
Le prix moyen du lait de chèvre a connu une nouvelle progression au premier trimestre, sous l’effet de la hausse du prix de base. En revanche, l’amélioration de la composition s’estompe, après une année de forte progression.
Le prix de base du lait de chèvre s’est établi à 664 euros les 1 000 litres au premier trimestre 2020 en moyenne nationale, soit une progression de près de 17 euros d’une année sur l’autre (+2,6 %/2019). Après une année marquée par une relative tension du marché et grâce aux partenariats mis en place dans le cadre de la loi EGAlim, certains transformateurs ont fait évoluer leurs grilles en faveur des éleveurs. Au premier trimestre, c’est dans le bassin du Sud-Est que le prix de base est le plus élevé, à 731 €/1 000 litres, soit 5 % de plus qu’en 2019, suivi du Centre, 678 €/1 000 litres, soit +2,3 %/2019. Les bassins du Sud-Ouest et du Centre-Ouest suivent de près, à respectivement 667 € et 650 €/1 000 litres (soit +2,3 % et +1,7 %).
Ralentissement de la hausse des taux
Après une année de nette progression, l’amélioration de la composition du lait de chèvre s’est estompée en ce début d’année 2020, par un effet de dilution des rendements laitiers. En effet, grâce à des conditions automnales optimales pour le démarrage des lactations, la collecte laitière est repartie de plus belle au premier trimestre, ce qui a impacté négativement la composition du lait.
Le taux butyreux national s’est érodé tout au long du premier trimestre à 42,1 g/litre de moyenne nationale, soit une chute de 0,4 g (-1 %/2019). Cette dégradation a été le plus marquée dans le Sud-Ouest (-0,6 g/l), et n’a que partiellement concerné le Sud-Est, où l’importante progression de janvier a considérablement boosté la moyenne trimestrielle. Le taux protéique est resté globalement stable, à 35,8 g/litre de moyenne sur le premier trimestre, une stabilité observée partout en France.