[Sélection] « Le génotypage nous permet d’être très réactifs »
Vincent Rétif, éleveur dans le Maine-et-Loire et président d’Evolution, a décrit sa stratégie d’utilisation du génotypage lors du webinaire Grande Angle lait sur la sélection génomique organisé par l'Institut de l'élevage.
Vincent Rétif, éleveur dans le Maine-et-Loire et président d’Evolution, a décrit sa stratégie d’utilisation du génotypage lors du webinaire Grande Angle lait sur la sélection génomique organisé par l'Institut de l'élevage.
Anecdotique en 2011, le génotypage de femelles dans les élevages laitiers a atteint la barre des 260 000 génotypages en 2020. Plus de races concernées, nouveaux index, propositions de nouveaux services (plans d'accouplement, détection des vaches à mammites avec Génocellules...), baisse des tarifs... sont autant d'éléments qui ont contribué à cet engouement.
« Sur mon exploitation le génotypage a démarré il y a 8-9 ans avec quelques génisses d’intérêt pour le schéma de sélection. Et depuis 7 ans, toutes les génisses du troupeau sont génotypées tous les ans, ce qui fait qu’aujourd’hui l’ensemble des vaches en production (70-75 Holstein) sont des animaux génotypés », a expliqué Vincent Rétif, éleveur et président de l’entreprise de sélection Evolution lors de son intervention au webinaire Grande Angle lait dédié à la sélection génomique.
Le prix du génotypage varie de 34 € à 39 €
« Les génisses de renouvellement ont leur carte génétique dès les premiers mois de leur vie. Cela donne la possibilité dans les élevages de hiérarchiser par centre d’intérêt l’ensemble de nos génisses pour répondre au mieux aux différentes stratégies de conduite de l’élevage. » Chez Evolution, le prix du génotypage varie de 34 € à 39 € suivant les quantités et l’organisation des chantiers en race laitière. Il revient à 42 € en Charolais.
Dans cet élevage, 80 % des génisses et quelques primipares sont inséminées avec de la semence sexée issue des meilleurs taureaux Holstein proposés par Evolution. Un tiers des vaches sont inséminées en race pure avec de la semence conventionnelle. Le dernier tiers est croisé avec des taureaux de race Blanc Bleu Belge, voire Inra 95 ou limousine.
Pour en savoir plus sur le programme des webinaires Grand Angle lait de l'Institut de l'élevage