Génétique : des essais pour mieux valoriser les prim’Holstein de réforme avec le gêne culard
Et si les vaches laitières de demain ressemblaient davantage à des taureaux de compétition ? C’est la promesse d’une avancée génétique étonnante : l’intégration du gène culard dans la race prim’Holstein. Une innovation qui permettrait de mieux valoriser les réformes.
Et si les vaches laitières de demain ressemblaient davantage à des taureaux de compétition ? C’est la promesse d’une avancée génétique étonnante : l’intégration du gène culard dans la race prim’Holstein. Une innovation qui permettrait de mieux valoriser les réformes.

Les éleveurs laitiers pourraient bientôt voir leurs prim’Holstein afficher une musculature hors du commun : une équipe de chercheurs européens annonce avoir réussi à intégrer le fameux gène culard, connu pour sa présence chez la race Blanc Bleu Belge, dans la génétique prim’Holstein.
L’objectif ? Améliorer la valorisation des vaches en fin de carrière en augmentant leur rendement en viande tout en conservant leur potentiel laitier. « On parle d’animaux capables de produire autant de lait qu’avant, tout en affichant une conformation bouchère digne des races à viande », expliquent les scientifiques.
Des réformes laitières mieux valorisées
Des tests seraient déjà en cours dans plusieurs exploitations pilotes, avec des résultats bluffants. « Ma vieille prim’Holstein a pris 200 kg de muscle en six mois, c’est du jamais vu ! » , témoigne un éleveur enthousiaste.
Mais si l’idée semble séduisante sur le papier, les premiers essais en élevage ont révélé des complications : avec une musculature du train arrière développée, ces nouvelles prim’Holstein peinent à s’adapter aux infrastructures existantes.
Une avancée… ou une fausse bonne idée ?
« On a tout de suite rencontré des problèmes avec les robots de traite, témoigne un éleveur pilote. Elles sont trop larges pour entrer dans les stalles et les capteurs ont du mal à détecter correctement les trayons. On a dû modifier tout notre matériel ! » Les logettes posent également problème : leur corpulence empêche certains animaux de se mouvoir facilement.
Des défis techniques qui laissent planer le doute : cette vache ultra-musclée est-elle vraiment l’avenir de l’élevage laitier ?
Cet article est un poisson d'avril.