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Seconde vague de départs chez DMK

La coopérative allemande DMK fait face en faisant tourner ses unités à façon pour Arla et FrieslandCampina.

© A. Conté

La clause de départ de deux ans activée par quelque 700 adhérents de DMK lors des années de crise 2016 et 2017 est logiquement arrivée à échéance en janvier 2018 et en janvier 2019. L’an passé, la première coopérative allemande avait perdu 450 millions de litres (Ml). Cette année, il s’agit de 900 Ml. Les uns comme les autres ont pour l’essentiel rejoint des laiteries concurrentes que sont Ammerland, Uelzena, Hochwald et Arla. DMK a réagi de deux manières. En 2018, l’entreprise avait fermé deux usines cumulant une capacité de 550 Ml. En 2019, elle loue ses capacités inutilisées à Arla et à FrieslandCampina. La coopérative scandinave comme sa consœur néerlandaise y transforment 550 Ml. Par ailleurs, DMK accueille de nouveaux adhérents qui représentent 200 Ml. « DMK a retourné la situation en sa faveur en trouvant le moyen de compenser presque intégralement tous les volumes perdus », se félicite Olivier Bartelt, directeur de la communication de DMK.

Les éleveurs plus prudents

La bonne nouvelle pour DMK, dont la collecte atteignait 7 milliards de litres avant ces départs, est que l’hémorragie est stoppée. Aucun nouveau préavis n’a été déposé. « Le contexte incite plutôt les éleveurs à la prudence », explique Albert Hortmann-Scholten, responsable du département économie à la chambre d’agriculture de Basse-Saxe. « Le prix du lait qu'obtiennent les groupements de producteurs créés il ya quelques années n’est pas meilleur que celui payé à un adhérent à une coopérative ou en contrat avec un privé. Quitter une coopérative pour créer un groupement de vente n’est pas sans risque, comme l’a montré la faillite du négociant BMG au printemps 2018. Enfin, la perspective d’un Brexit dur pourrait se traduire par la perte d’importants marchés pour le fromage, avec comme conséquence un report de ces volumes sur le marché européen et une pression sur les prix. »

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