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Sur TF1 : Questions bêtes !, un programme court sur l'élevage de ruminants

Vingt-six épisodes sur le monde de l’élevage seront diffusés le dimanche soir sur TF1 et TF1+ à partir du 20 octobre 2024. Le nom de la série : Questions bêtes ! Le programme court est parrainé par la confédération nationale de l’élevage.

« Tous les éleveurs de ruminants sont capables de communiquer ensemble et nous en sommes fiers », apprécient les membres de la CNE et leurs partenaires filières, lors d’une conférence organisée au Sommet de l’élevage 2024, à Cournon-d’Auvergne.
© J. Pertriaux

Six éleveurs de bovins (laitiers et allaitants), un éleveur caprin, un éleveur ovin, un professeur de lycée agricole, un vétérinaire, un maire et un chercheur de l’Inrae vont être les acteurs d’une série de vingt-six épisodes d’une minute, diffusés du dimanche 20 octobre 2024 au dimanche 13 avril 2025, sur TF 1 et TF 1+. Le programme, imaginé par la chaîne de télévision, est parrainé par la confédération nationale de l’élevage

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Rendre les productions allaitantes, laitières, ovines et caprines visibles du grand public

Questions bêtes ! fait partie du plan de communication sur l’élevage de ruminants, lancé au début de l’année par la CNE et les interprofessions (Cniel, Interbev et Anicap). Le premier acte s’est déroulé dans la presse papier grand public, dont les affiches ont été déclinées sur les réseaux sociaux. Le deuxième, donc, arrive sur TF 1 et TF 1+. « Nous voulons mettre en avant notre modèle d’élevage et ses vertus. Nous sommes fiers de notre modèle. Nous voulons que les citoyens et les décideurs en soient convaincus », plaide Patrick Benezit, président de la CNE, lors de la présentation de la campagne au Sommet de l’élevage 2024, à Cournon-d’Auvergne. Yoann Barbe, pour le Cniel et la FNPL, abonde : « nous voulons rendre nos productions visibles, trouver de nouveaux talents grâce à une communication positive. Le grand public est notre allié, il consomme, fait vivre le territoire. La fierté de nos élevages doit dépasser nos fermes ». Emmanuel Bernard, d’Interbev, enchaîne : « la série répond à des questions simples, avec pédagogie, sans tomber dans le simplisme ». Questions bêtes ! abordera aussi l’importance du lien entre les producteurs et leur filière, pour maintenir un maillage d’éleveurs et répondre à l’enjeu de souveraineté alimentaire. « Les épisodes pourront être repris sur les réseaux sociaux vingt-quatre heures après leur diffusion », informe Patrick Benzit.

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Le troisième volet, ce sont des fiches argumentaires illustrées, avec des chiffres clefs, rédigées par thématique par la CNE et Idele. Elles détaillent les services rendus par l’élevage de ruminants. L’objectif est qu’elles puissent être utilisées par les éleveurs, ainsi que par l’ensemble des acteurs du monde de l’élevage.

La campagne de communication est visible sur le site elevage-ruminants.fr 

 

Pour une reconnaissance du modèle français à l’international

L’outil Tape, de la FAO, pensé pour évaluer n’importe quelle ferme du monde sous l’angle de l’agroécologie, a été testé sur un échantillon de 166 exploitations françaises (bovines, ovines et caprines) recrutées sur la base du recensement agricole de 2020 et dans le réseau Inosys. Il ressort des points forts et des points faibles. Parmi les atouts, la solidité du modèle social, les synergies entre les productions ou l’économie circulaire. Les faiblesses sont liées à la modernisation des filières, comme la spécialisation dans une espèce ou une race à l’échelle d’un territoire, l’utilisation d’intrants ou encore l’organisation en filières. 

Une étude internationale de la FAO sur la caractérisation des systèmes d’élevage de ruminants français doit démarrer en octobre pour une durée d’un an. Dans les grandes lignes, Théo Gning, directrice adjointe de la CNE, estime que deux types de systèmes sont reconnus par la FAO : les systèmes vivriers dans lesquels l’éleveur vit de sa production, comme ceux du continent africain ou asiatique, et ceux industriels types feed-lots. La CNE n’y trouve pas de place pour les élevages français et aimerait qu’une nouvelle catégorie soit créée, pour « mettre en lumière l’élevage de ruminants durable et agroécologique ».

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