Produits laitiers : la consommation des ménages français reprend des couleurs
En hausse pour les fromages, la crème, le beurre et les yaourts : les volumes de vente de plusieurs produits laitiers en magasins progressent en fin d’année 2023.
En hausse pour les fromages, la crème, le beurre et les yaourts : les volumes de vente de plusieurs produits laitiers en magasins progressent en fin d’année 2023.
En novembre 2023, les ventes en volume en grandes et moyennes surfaces (GMS) de plusieurs produits laitiers étaient en hausse par rapport à novembre 2022, souligne le service économie de l’interprofession laitière (Cniel). Une tendance qui confirme les bons chiffres d’octobre 2023.
En novembre, la hausse des ventes de l’ensemble des produits laitiers est de 0,6 % par rapport à 2022, en équivalent lait, évalue le Cniel. Le total des ventes s’est même « situé au-dessus de son niveau de novembre 2019 (+1 % en équivalent lait) malgré une inflation de près de 30 % entretemps ». Cela met fin à la phase de baisse de la consommation due à l’inflation et à la perte de pouvoir d’achat des ménages français.
Baisse des ventes stoppée pour le beurre
Dans le détail, sauf le lait liquide dont la déconsommation est structurelle depuis de nombreuses années, les grandes familles de produits laitiers évoluent favorablement. Même le beurre, qui accusait un repli depuis le début de l’année, a repris des couleurs sur octobre et novembre : +1 % et +1,3 % respectivement par rapport à octobre 2022 et novembre 2022.
En bio, la consommation baisse encore
En revanche, pour les produits laitiers bio, aucune amélioration n’est encore visible dans les chiffres des ventes en magasins généralistes. En octobre 2023, « les baisses sont toujours très marquées pour les fromages (-19 % par rapport à octobre 2022) et la crème (-14 %). Elles restent fortes en lait liquide (-11 %), beurre (-11 %) et ultrafrais (-10 %) », détaille l’Institut de l’élevage (Idele). « La moindre mise en avant des produits laitiers bio dans les rayons semblent exercer un impact négatif sur leur consommation. Il faudrait que les grandes surfaces stimulent la consommation avec des prix plus attractifs et un repositionnement des produits bio dans leurs rayons », estime l’Idele.