Pac : Ne pas louper les MAEC !
Si vous avez peu d’efforts à fournir pour entrer dans une MAEC, il serait dommage de passer à côté. Les éleveurs bio auront intérêt à intégrer le dispositif afin de compenser la perte de l’aide au maintien.
Vu qu’un nombre important de contrats arrive à échéance, il y aura sans doute beaucoup de demandes pour conclure de nouvelles MAEC, ou mesures agroenvironnementales et climatiques pour une durée de cinq ans.
« S’il y a un fort engouement, le risque est qu’il n’y ait pas assez de budget pour toutes les demandes, avec des arbitrages à faire. Et qu’une grande part de l’enveloppe soit consommée la première année, évoque Mary Henry-Bouvier, de la chambre d’agriculture de Bretagne. Si vous répondez déjà au cahier des charges d’une MAEC, ou que vous avez peu d’efforts à fournir pour le respecter, il serait dommage de passer à côté par manque de réactivité. »
Même son de cloche du côté de Cogedis : « Les cahiers des charges sont exigeants, mais si vous y répondez sans trop de difficulté, cela peut être intéressant vu les niveaux d’aides. À l’inverse, si le cahier des charges semble trop contraignant, mieux vaut ne pas s’y risquer. Il ne faut pas mettre en difficulté l’exploitation pour honorer une MAEC. »
Les plafonds pour les MAEC sont compris entre 5 000 € à 11 000 € par an selon les contrats. Capter des MAEC sera un enjeu pour certains laitiers, notamment pour les bios (lire p.42).
Début octobre, la liste précise des MAEC et leur ciblage sur les certains territoires n’était pas encore connus partout. Parmi les MAEC possibles listées par l’État, se trouve l’accompagnement pour réduire la part de maïs et augmenter celle en herbe ou aux fourragères équilibrées ou riches en protéines.
À retenir
Il y a désormais deux types de MAEC :
]]> Les MAEC surfaciques, avec un montant d’aide versée à l’hectare, pilotées par la Draaf.
]]> Les MAEC forfaitaires « transition », avec une aide forfaitaire versée à l’exploitation (18 000 € au total sur cinq ans) pilotées par les régions. Il s’agira de réduire son IFT (-30 %), d'améliorer son bilan carbone (-15 %) ou encore son autonomie protéique (plus de surfaces fourragères d’intérêt protéique, amélioration des pratiques d’élevage, production fermière de concentré, amélioration de l’origine de la MAT achetée ou de la qualité des aliments composés).