MHE : 2 300 foyers ont été recensés en France au 17 octobre
Le ministère de l’agriculture recense 2 306 foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE) en date du 17 octobre 2024. La Mayenne rejoint la liste des départements touchés par la maladie, portant le total à trente départements concernés par la zone régulée.
Le ministère de l’agriculture recense 2 306 foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE) en date du 17 octobre 2024. La Mayenne rejoint la liste des départements touchés par la maladie, portant le total à trente départements concernés par la zone régulée.
[Mis à jour le 18 octobre 2024]
Les derniers chiffres de la maladie hémorragique épizootique (MHE), publiés ce vendredi 18 octobre 2024 par le ministère de l’Agriculture, font état de 2 306 foyers confirmés, soit 221 foyers supplémentaires par rapport à la situation de la semaine précédente.
Un foyer confirmé en Mayenne fait évoluer la zone réglementée, qui s'étend un peu plus au nord et à l'est de l'Hexagone.
Les départements touchés par la MHE depuis le 1er juin 2024 sont : Haute-Garonne, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Landes, Maine-et-Loire, Pyrénées Orientales, Ariège, Dordogne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Aude, Aveyron, Loire-Atlantique, Lot, Lot-et-Garonne, Hérault, Vendée, Vienne, Indre-et-Loire, Sarthe, Cantal, Charente, Charente Maritime, Creuse, Cher, Lozère, Morbihan, llle-et-Vilaine et Mayenne.
La zone réglementée (forte limitation des déplacements, obligation de désinsectisation et présentation de tests PCR en cas de transport ou abattage direct dans les moins de 24h) mise en place sur 150 km autour de chaque foyer, couvre désormais trente départements. La liste des communes situées dans la zone régulée MHE est consultable sur le sur le site du ministère de l'Agriculture.
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Une zone vaccinale en place
Pour limiter la propagation de la maladie vers l'est de la France, l'État a mise en place une zone vaccinale, qui évolue également au fil des semaines.
Les premières doses de vaccin ont été mise à disposition le 23 septembre. « Au-delà du prix des doses, l’État prend en charge la rétribution des vétérinaires pour la prescription et la délivrance des doses, ainsi que la remontée des informations à l’administration », rappelle le ministère.