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Etude Europe du Nord de l'Institut de l'élevage
L'Irlande veut préserver une image "verte"

L'Irlande pourrait encore augmenter sa collecte laitière et dépasser le cap de 10 millions de tonnes en 2025. Toutefois, la pression environnementale monte.

pâturage en Irlande
© BTPL - Archives

Les contraintes environnementales et la crainte d'un Brexit sans accord sont les nuages qui assombrissent l'horizon irlandais jusque là radieux. La collecte irlandaise a cru d'environ 50% entre 2010 et 2018. Elle pourrait encore augmenter malgré la contrainte foncière, et dépasser le cap de 10 millions de tonnes en 2025, si l'Etat parvient à inciter des allaitants à cesser leur activité. Les éleveurs peuvent aussi augmenter la productivité du cheptel. Toutefois, la pression environnementale monte. L'élevage herbivore irlandais sera concerné par le plan européen visant la réduction du plafond des émissions d'ammoniac et d'émissions d'oxydes d'azote. Et des associations de protection de l'environnement s'alarment de la détérioration de la qualité de l'eau des estuaires au sud du pays, où prédomine l'élevage intensif. 

L'attractivité du métier d'éleveur laitier est une force. Avec des systèmes herbagers à bas coût, les élevages sont rentables. Ils ont profité de l'après quota. Toutefois, les transformateurs semblent moins enclins à poursuivre la logique de volumes. Le président de Glanbia estime excessive et non tenable la croissance actuelle de la production. Il préconise de privilégier la création de valeur à la croissance des volumes.

Une autre force est la très bonne image de l'Irlande dans le monde entier, grâce à Origin green, le plan des filières d'élevage. Son objectif d'améliorer la visibilité des produits irlandais comme issus d'élevages durables, pour créer un avantage compétitif sur le marché export, est réussi.

Chiffres clés : 18 300 exploitations laitières en 2016, 5 290 kg/vache, 167 €/t de charges hors rémunération du travail de l’exploitant

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