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Les prix des produits laitiers très élevés en octobre novembre

Les cotations de beurre, crème, poudre de lait, de lactosérum, fromages européens... affichaient des niveaux particulièrement élevés à la mi-novembre.

Les incertitudes - météo, Covid-19, demande chinoise - pèsent sur les équilibres des marchés laitiers.
Les incertitudes - météo, Covid-19, demande chinoise - pèsent sur les équilibres des marchés laitiers.
© S. Leitenberger

Les cotations étaient élevées sur les marchés à la mi-novembre. En France, les prix de la poudre de lait écrémé ont augmenté + 470 €/t en huit semaines, à 3080 €/t mi-novembre. Le beurre spot (nouveaux contrats) a flambé de + 1610 €/t en huit semaines, à 5870 €/t. Le prix des fromages de commodité (cotations allemandes pour le Gouda, Edam, emmental) a augmenté depuis la fin août, et l'Institut de l'élevage prédit une nouvelle hausse cet automne, du fait de stocks quasi inexistants. Ces prix devraient influencer les prix du lait en Europe. FrieslandCampina a annoncé une forte revalorisation de son prix d'acompte d'octobre (395 €/t) et de novembre (412 €/t). Arla Foods affiche une hausse de 10 €/t pour le prix de novembre.

Cela fera-t-il repartir la production laitière européenne ? « En septembre, la collecte européenne reculait de -0,7 % par rapport à septembre 2020. Le repli des collectes française (-2,4 %), allemande (-2,8 %) et néerlandaise (-4 %) n'a pas été compensé par la croissance irlandaise (+7,4 %) et italienne », décrit l’Institut de l’élevage. Pour octobre, la baisse serait encore forte pour la France et l’Allemagne.

En cumul dans les six grands bassins exportateurs mondiaux, la production laitière baisse de -1 % en septembre par rapport à septembre 2020. Le recul est le fait de l’Union européenne, mais aussi de la Nouvelle-Zélande (-4 %) et de l’Australie (-3 %) où la météo très pluvieuse pèse sur la pousse de l’herbe.

Attention à une baisse de la demande chinoise

Aux États-Unis, la production est à peu près stable (+0,2 % en septembre), après des mois de croissance. En cause : une réduction du cheptel laitier, la très forte sécheresse qui a touché l’Est du pays et la forte hausse du prix des aliments.

Un retour de La Nina, qui entraîne une plus forte pluviométrie en Océanie et un temps plus sec et frais en Argentine, pourrait peser sur la collecte dans ces zones.

L’autre inconnue est la demande chinoise. Jusqu’à présent très dynamique, « de nombreux signaux alertent sur un possible retrait aux achats de la Chine à court terme. Par ailleurs, le marché chinoise se referme au fur et à mesure que les cas de Covid-19 augmentent, avec des activités portuaires à l’arrêt », pointe l'Institut de l'élevage.

Rédaction Réussir

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