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Les Gaec et robots de traite n’attirent pas les candidats au RDI

L’installation de jeunes hors-cadre familial, ou non issus du milieu agricole, peut contribuer à dynamiser le renouvellement. Mais, leurs souhaits ne correspondent pas vraiment aux offres proposées au Répertoire départ-installation.

© F. Mechekour

 « Les motivations des demandeurs inscrits au Répertoire départ-installation sont d’être leur propre patron, ne pas être esclaves de leur travail, avoir une autonomie financière suffisante et être en accord avec leurs valeurs », a décrit Christophe Perrot lors du colloque « Comment préserver une dynamique laitière en France dans les prochaines années ? »,  organisé par la Confédération paysanne avec le soutien du Cniel et du Criel Normandie lait le 18 novembre 2021. « Ils recherchent des exploitations avec un logement et un parcellaire groupé pour des raisons de travail mais aussi de possibilité de faire pâturer leurs animaux. »

« Une annonce au RDI qui affiche un robot de traite aura une probabilité de succès moins forte qu’une annonce sans robot parce que cela ne correspond pas à la philosophie et au souhait d’un certain nombre de candidats qui recherchent des fermes de taille moyenne avec un rapport à l’animal plus qu’à la mécanisation », analyse Christophe Perrot.

Les exploitations de 30 à 50 ha très prisées

Les exploitations individuelles de taille moyenne de 30 à 50 ha sont relativement facilement transmises dans le RDI. « Elles ont 61 % de chances de succès. C’est loin d’être le cas pour les grandes exploitations surtout quand il s’agit de remplacer un départ partiel dans un Gaec existant », observe l’économiste. Ce dernier type d’annonces s’accumule dans le RDI en raison d’un faible succès. « Les Gaec représentant désormais 70 % des installations, notamment en cadre familial, le risque augmente d’avoir une inadéquation croissante entre l’offre et la demande de reprise d’activité laitière. »

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